Charges et plaintes
« Elle a raconté qu’elle venait dans notre élevage pour sauver un chiot de l’euthanasie », commence Michèle, éleveuse de terre-neuve à Saint-Étienne-leMolard. « Elle a lancé une cagnotte pour ça, disant que nous maltraitions nos chiens, qu’on était une usine à chiots, qu’ils étaient dans des box, ce qui est faux : ils sont tous dans des parcs », poursuit l’éleveuse. « Ce chiot était vendu pour animal de compagnie car il était stipulé qu’il avait une malformation cardiaque. On lui cherchait une famille d’accueil », poursuit-elle. « Elle est simplement venue acheter le chien, elle ne l’a en rien sauvé de l’euthanasie. » Michèle a porté plainte pour diffamation contre la présidente d’Artémis. Cette dernière s’inscrit en faux. « C’était un sauvetage, ils allaient l’euthanasier, ils vendaient le chiot avec un certificat de bonne santé », jure-t-elle.