450 000 € à investir pour le bassin du Vieux-Port
Le directeur d’exploitation Stéphane Panon revient sur la saison estivale passée en esquissant les grandes lignes des mois à venir du côté du site maritime
Avant que la saison d’hiver ne s’installe sur les quais du Vieux-Port, il est temps de revenir sur le bilan de l’été qui vient de s’écouler avec le directeur d’exploitation Stéphane Panon.
Quels sont les travaux prévus cet hiver ?
Nous allons revoir et optimiser l’éclairage en rationalisant les consommations, mettre davantage en valeur les bâtiments la nuit, et poser une grille spéciale antidérapante sur la cale de halage. En fin nous mettrons en place notre projet d’aération du bassin par le biais d’une captation et d’une réinjection d’eau claire pour renouveler les eaux et agir sur la turpidité. C’est un investissement de . €. Pour autant la qualité des eaux est bonne puisque nous sommes certifiés Port Propre depuis .
Comment s’est passé cet été?
Bien dans l’ensemble avec un mois de juillet assez calme en ce qui concerne les escales de courte durée. Août et septembre ont été beaucoup plus dynamiques. Nous constatons cette même tendance vers les loueurs de bateaux. Globalement depuis le début de cette année, nous sommes dans la stabilité par rapport à l’année dernière, aussi bien en ce qui concerne les permanents, les clubs, les abonnés et les places de passage. En terme de nationalités, nous avons enregistré l’arrivée de nombreux Italiens, puis viennent les Allemands, les Belges et les habitants des pays nordiques.
Comment gérez-vous l’activité ?
Nous disposons de postes d’amarrage dans ce port qui est typiquement un port de petite et moyenne plaisance, à taille familiale avec deux clubs nautiques, l’association des Pêcheurs Plaisanciers, et abonnés. Depuis le début , le taux de remplissage se situe à %. Il est stable. En revanche pour ce qui est de la desserte entre GolfeJuan et les îles de Lérins assurée par Riviera Lines nous enregistrons une progression avec passagers pour les prévisions contre en . Nous sommes une équipe de neuf employés toute l’année avec quatre saisonniers en plus en saison. Les missions de police portuaire sont déléguées à la ville, propriétaire. La gestion est concédée à la CCI jusqu’à fin .
Comment parvenez-vous à faire de ce port un port vivant?
Nous suivons au jour le jour l’occupation en identifiant les absences prévues ou non prévues. Les contrats d’abonnement sont assortis de règles et de quotas de sorties avec obligation de prévenir en cas d’absence. En fin d’année nous faisons le point et nous appliquons un système de bonusmalus. Nous souhaitons que les gens se servent de leur bateau. Cela nous permet d’optimiser la gestion des emplacements qui sont très demandés en escale de courte durée car notre port est très attractif avec un haut niveau de service qui va du WIFI gratuits à la mise à disposition de vélos électriques et un carte privilège négociée avec les commerçants de la station. Nous avons mis en place cette année un service de presse numérique quotidien qui est très apprécié. Et puis il y a aussi les tarifs qui sont très étudiés. En saison (er mai er octobre) il en coûte euros TTC pour une nuit pour un bateau de moins de mètres et cela tombe à , € hors saison. Nous sommes dans les moins chers du secteur.