L’infirmier qui tuait en masse « par ennui »
À l’ouverture de son troisième procès, hier à Oldenbourg (Allemagne), un infirmier a reconnu la centaine de meurtres dont il est accusé. «Oui» ,a sobrement répondu Niels Högel à la cour hier matin. «Oui» ,les accusations visant l’exinfirmier, déjà en prison depuis près de dix ans pour six crimes, sont justes. Entre et , il a bien tué au moins cent patients dans différents hôpitaux de Basse-Saxe où il travaillait, sans que ses employeurs, la police ou la justice ne se rende compte de rien. Jusqu’au mois de mai, le tribunal doit tenter de retracer le parcours de celui qui se présente auprès de ses codétenus comme le plus grand criminel allemand depuis la Seconde Guerre mondiale.