Nice-Matin (Cannes)

MARATHON DES AM « Plus qu’une course »

Président d’Azur Sport Organisati­on, Pascal Thiriot est un Monsieur Marathon très occupé, très impliqué, très motivé

- RECUEILLIS PAR PH.C.

Comment s’annonce cette e édition ?

On a plus d’étrangers que les années précédente­s. On communique beaucoup à travers le monde. Le résultat est là. Nice-Cannes, c’est plus qu’une course, c’est un événement. La Côte est une destinatio­n qui fait toujours rêver. La preuve : dimanche, on aura  Russes au départ. C’est une première. On est heureux. Dans le futur, on touchera les pays asiatiques.

Mais il y a un peu moins de Français...

Ça s’explique par le calendrier. Nous serons en plein week-end de la Toussaint et en toute fin de vacances scolaires. Ça se ressent aussi au niveau des relais : il y a pas mal d’entreprise­s en vacances qui ne seront pas au rendez-vous. Mais il y a plus de femmes. Un record. Et une tendance générale qui vaut aussi au niveau national.

Bref, vous gardez votre belle e place derrière le marathon de Paris...

Il y a Paris et le reste du monde. Paris, c’est   engagés. C’est intouchabl­e, comme le PSG en Ligue . Moi, je ne dis pas qu’on est deuxième. Je dis qu’on est premier, derrière Paris.

Dimanche, il y aura combien d’engagés ?

Entre   et  . Pas mal non...

Le record (h’’’) peut-il tomber ?

Le record dépend de la météo. Et surtout du vent ou de son absence. Aux dernières nouvelles, il ne devrait pas pleuvoir dimanche matin. Le plateau est de très haut niveau. Il a le label de la Fédération internatio­nale. Aujourd’hui, le règlement nous oblige à avoir cinq hommes et cinq femmes de nationalit­és différente­s. Ce n’est pas facile à mettre en place. Chez les hommes, nous aurons un Ethiopien, un Érythréen, un Rwandais, un Ougandais et pas mal de Kenyans. Je précise qu’on ne les paye pas pour venir. Ils sont rémunérés à la performanc­e. Il y a une grille de primes. On leur offre l’hébergemen­t et les repas. C’est leur manager qui paye les voyages.

L’aspect sécuritair­e est-il toujours aussi important ?

Malheureus­ement oui. Il faut  kilomètres totalement hermétique­s et deux bulles de sécurité à l’arrivée et au départ. On peut comprendre après le traumatism­e de . Pour nous, le coût de la sécurité s’élève à   euros. C’est pour ça qu’on a augmenté le dossard de  euros l’an dernier. Cette année, on n’a pas touché au prix de l’inscriptio­n.

Racontez-nous votre prochain dimanche...

J’ai un rituel. Je suis sur le terrain à h du matin. Je contrôle le dispositif. Après j’assure les départs, je vis la course de mon scooter et je suis à l’arrivée jusqu’au dernier. Le classement tombe  heures après le départ. Tout le monde ou presque est arrivé.

Vous arrivez encore à vous renouvelle­r ?

Des idées, j’en ai. Après, il y a la faisabilit­é et l’aspect sécuritair­e. Classement: Pts J G N P D

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(Photo SB)

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