Nice-Matin (Cannes)

Ça nous allait »

A porté le maillot des Aiglons jusqu’en 1981. Il n’a rien oublié

- VINCENT MENICHINI

tenait à coeur. On a eu la chance de terminer deuxième, de jouer l’Europe,

‘‘ mais c’était l’UEFA. En , je n’ai pas joué la finale de la Coupe de France contre Nancy car j’avais eu un accident de voiture un mois plus tôt. Léon Rossi avait gardé son équipe pour la finale.

Le départ de Nice pour Lille en ...

Cela arrangeait tout le monde. La propositio­n était belle pour Nice et pour moi. Le prix de mon transfert ?   francs (  euros). Je ne suis pas parti pour le soleil (rires). J’aurais préféré que Nice fasse un effort pour me garder, mais j’étais le « petit » du club. On fait souvent des efforts pour ceux qui viennent de l’extérieur. C’est partout pareil. Les clubs ont souvent tendance à piocher ailleurs alors qu’ils ont des jeunes qui peuvent faire l’affaire. Mais je n’ai aucun regret car j’ai connu de belles choses à Lille, Lyon et Bastia où j’étais très bien considéré.

Le premier “Petit Prince”

C’est Julien Giarrizzi (journalist­e à Nice-Matin) qui m’a surnommé “Le Petit Prince de Las Planas”. C’était mon quartier... Il y avait Fleury Di Nallo à Lyon et moi (sourires)... Bon, au bout d’un moment, je ne ressemblai­s plus vraiment au petit prince. A  ans, j’avais les cheveux longs, etc. Je leur ai dit qu’il y avait Daniel Bravo pour prendre la relève (sourires).

L’OGC Nice en 

C’est vraiment bien ce qui est fait. Mon stade, c’est le Ray mais il fallait déménager. Ça ira mieux avec le tram. Tout ne peut pas être parfait en cinq minutes... C’est devenu un club cohérent. On recrute de sacrés joueurs quand même ces derniers temps, des garçons qu’on n’aurait pas imaginé à Nice. On a eu des coachs de renom avec les Puel, Favre... Un Vieira, ce n’est pas rien. Le club est en lumière. J’aime bien un garçon comme Jallet. Je les vois finir entre la e et la e place. J’aurais aimé jouer avec lui parce qu’il est très fort. C’est un gars qu’on doit prendre comme il est. Quand je l’observe, je le trouve souvent très propre techniquem­ent. Son toucher de balle, c’est la classe. Ses passes sont différente­s de beaucoup d’autres joueurs. Son côté nonchalant ne me dérange pas, à condition qu’il te fasse gagner des matchs.

L’attachemen­t au Gym Mario Balotelli

Je suis Niçois, donc ça va de soi... Mais je ne suis pas du genre à le clamer haut et fort. Les soirs de match, je suis dans la mesure. J’apprécie le beau jeu. Je ne suis pas dans la critique gratuite. Je n’ai pas envie de faire le donneur de leçon, le vieux soldat. Parfois, c’est la foule à la Cave. Il fallait voir l’année où on joue la première place (-). Contre Paris, on ne pouvait plus bouger dans le restaurant. Je reste dans mon coin, j’observe. René Bocchi sera mis à l’honneur à l’occasion de la réception d’Amiens. Il rencontrer­a les supporters au Café des Aiglons à partir de 18h30, afin d’échanger souvenirs et anecdotes. Il recevra dans la foulée le trophée des Anciens sur la pelouse de l’Allianz Riviera.

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