VOLLEY-BALL NVB : esprit de corps
Les Niçois ont affiché hier soir une énorme cohésion pour leur première de la saison à Palmeira. De quoi s’offrir une victoire de prestige face à Ajaccio (3-1)
A Nice, salle Palmeira, Nice bat Ajaccio 3 à 1, (28-26, 32’), (23-25, 28’), (25-19, 29’), (25-21, 26’). 757 spectateurs environ. Arbitres : MM. Launois et Collado.
Nice :
Ce NVB joint le geste à la parole. Depuis plusieurs semaines, Mladen Kasic évoque un groupe qui « vit bien » hors taraflex. Hier, Ajaccio a pu le confirmer sur le terrain. Les attitudes de Coric et de ses copains ne mentent pas. Ils sont prêts à partir à la guerre ensemble. Solidarité défensive et caractère étaient de sortie à Palmeira, services de plomb et blocs denses aussi. Et le Gazélec a été emporté. Les Corses ont perdu Pujol (cheville droite) au cours du 3e set et ont bu la tasse.
Mladen Kasic : « Une belle âme »
Pepic a d’abord été en feu (15 de ses 20 pts dans les deux premiers actes), avant d’être dévoré tout cru. « Cette équipe a eu une belle âme pour le moment, savoure Mladen Kasic. J’utilise rarement des superlatifs au sujet de mon équipe, pas là. Il n’y a pas eu photo dans les
(E 3e et 4e sets. Et dans le premier, alors que Pujol change le jeu par rapport à ce qu’on avait vu à la vidéo, on réussit à revenir. Coric a été exceptionnel. Il a beaucoup de liberté et quand je vois comment nos centraux ont attaqué... Ribbens a également été très bon dans l’organisation de la réception. » Au fond, c’est la première manche qui a, sans doute, fait basculer la partie dans la besace azuréenne. Menés 5-12, les Niçois ont renversé la vapeur, sans s’affoler. Ils ont continué à défendre chaque ballon. Et Coric, l’ancien Ajaccien, a distribué le jeu à merveille. Alors que l’entame de partie d’Overbeeke se voulait poussive, le capitaine du NVB a laissé le Hollandais se refaire la cerise, pour mieux l’utiliser par la suite. À la place, il a mis sur orbite ses centraux AhKong-Cuk (75 % de réussite à eux deux). Il semble également remettre Bartos dans le droit chemin. Le Tchèque, pointé du doigt et vilain petit canard l’an dernier, est transfiguré. S’il commet toujours quelques fautes en attaque ou en réception, il s’affirme sur le plan de la personnalité. Le tableau a été parfait. Au NVB, désormais, de l’embellir encore. L’abandonner après quelques couches de peinture serait trop bête.