Stade Niçois : un choc sans pression

C’est un choc au sommet qui attend les joueurs du Stade Niçois cet après-midi avec un déplacement compliqué sur la pelouse du leader, le Stade Dijonnais, vainqueur de tous ses matchs jusqu’à aujourd’hui. Un bilan immaculé à nuancer toutefois au regard du calendrier plutôt favorable : Dijon a disputé cinq de ses sept premiers matchs sur son terrain, et ne s’est déplacé que deux fois, qui plus est chez des équipes à la lutte pour le maintien (l’ASVEL et Grasse). De son côté, Nice continue de conjuguer son début de saison au presque parfait sur le plan comptable. Malgré un match de retard, les hommes du président Patrice Prévôt pointent à la 3e place, avec une seule (courte) défaite, sur le terrain de Chambéry.

Nice voyage bien

Mieux, Jérémy Malavard et sa bande ont jusqu’à maintenant proposé un meilleur rugby loin de leurs bases qu’au stade des Arboras, où ils semblent encore peiner à se libérer complètement, alors qu’ils parviennent à lâcher les chevaux et envoyer plus de jeu à l’extérieur. Une tendance surprenante qu’il leur faudra confirmer aujourd’hui pour tenter de renverser la solide formation bourguignonne. « Il faudra être à la hauteur, dans ce genre de match on n’a pas le droit à l’erreur. Mais ce sont aussi des matchs qui sont faciles à préparer. Tout le monde en connaît l’importance », déclarait ainsi le manager dijonnais Renaud Gourdon cette semaine dans les colonnes du Midi Olympique. Si pour l’heure, côté azuréen, on se refuse à revoir à la hausse les ambitions annoncées en début de saison, ce match est bel et bien perçu par beaucoup d’observateurs comme un duel entre prétendants à une place en phase finale. « On reste sur l’objectif du top 6 pour le moment », déclarait le talonneur Louis Martin au sortir du derby victorieux face à Grasse. Pour le moment... Car une victoire aujourd’hui rapprocherait probablement les Niçois d’une révision à la hausse de leurs ambitions.