Cinq jours pour entreprendre Une formation « tout public » Une équipe d’experts
C’est l’une des formations phares de la CCI Nice Côte d’Azur. Elle propose aux porteurs de projet un panorama complet de ce qu’il faut savoir avant de créer son entreprise
Le secret d’une création ou d’une reprise d’entreprise réussie réside dans sa préparation. Évaluer la pertinence de son projet, ses chances de réussite, ses implications financières, choisir le régime juridique le plus adapté… Autant de questions auxquelles il est difficile – et même risqué – de répondre seul. Dans le cadre de ses missions d’accompagnement, la CCI Nice Côte d’Azur propose une formation complète sur cinq jours pour aborder tous ces sujets. Ce dispositif est ouvert à tous les porteurs de projet azuréens (commerce, prestations de service, tourisme, restauration, industrie, etc.), qu’ils soient débutants ou plus confirmés. En préalable, deux outils permettent de se situer dans le processus de création et d’évaluer ses besoins : l’autodiagnostic, puis l’atelier création/reprise, tous deux disponibles en ligne sur le site Internet de la CCI, www.cote-azur.cci.fr. En phase de création d’un espace de coworking en zone périurbaine, Pierre Machu est passé par ces deux étapes. Au cours des 5 jours pour entreprendre, il a apprécié d’être sensibilisé aux fondamentaux : « Sans cela, j’aurais négligé l’étude de marché et le business plan. Cela m’a également éclairé sur le choix de la forme juridique et son incidence sur le régime fiscal, le statut du dirigeant, etc. » Natacha Bossard, pour sa part, avait déjà avancé dans son projet d’entreprise de « baby planning » (organisation et planification de l’arrivée du bébé) lorsqu’elle a participé à cette formation : « Mon business plan était ébauché, mais j’avais peur de négliger certains aspects. De fait, mon bilan et mon plan de trésorerie n’étaient pas assez complets. » Cinq jours pour entreprendre met à profit l’expérience et les connaissances d’experts de la CCI (stratégie commerciale, business plan, business models, etc.) et d’intervenants extérieurs (avocats, experts comptables, établissements financiers, assureurs…). Outre une information complète, ils apportent des points de vue croisés aux porteurs de projets et des réponses à leurs questions, comme le souligne Natacha Bossard : « On a pu échanger avec un représentant de l’URSSAF. Il nous a expliqué la logique de cet organisme qui inquiète parfois et suscite des interrogations.» Les sessions sont organisées par petits groupes, pour favoriser un suivi individualisé et un enrichissement mutuel, dont témoigne
Pierre Machu : « C’est en discutant que j’ai réorienté mon projet vers un espace de coworking, avec une dimension collective qui se retrouvera dans la forme juridique de
ma structure. » À la suite de ce stage, chaque participant bénéficie d’un suivi individuel. Il est aussi évalué via un quizz qui valide les compétences acquises durant la formation et rend ce dispositif certifiant et susceptible d’être financé dans le cadre de la formation continue. Un gage de sérieux auprès des organismes financiers et des partenaires. Dernier aspect, non négligeable : le coût, volontairement modéré, puisqu’il a été fixé à 700 euros dans le cadre de la formation continue et 230 euros pour les financements individuels. •