Machines à voter : la Commission des lois plaide pour leur maintien
À Mandelieu, le sujet est sensible. Notamment parce que l’opposition y accorde beaucoup d’importance, convaincue qu’elle est que les machines à voter peuvent être source de fraude. De fait, rappelons que depuis , l’État applique un moratoire sur ces machines qui empêche que de nouvelles communes puissent les utiliser ainsi que la modernisation des
équipements existants. Quant au vote par Internet, le gouvernement l’a tout bonnement mis au placard pour les élections législatives. Voilà qui, au Sénat, valait bien la création d’une mission d’information qui s’est rendue dans deux villes où ce type d’appareil est en fonction, à savoir Le Havre et... Mandelieu. Deux sénateurs, Jacky Deromedi (LR) et Yves Detraigne (Union centriste), ont fait le déplacement. Henri Leroy était présent lui aussi, considérant toujours que ce moyen de voter est « moderne et quasi sans risques, offrant, en outre , de nombreux avantages. » Le octobre dernier, après la présentation d’un rapport d’information sur le vote électronique devant la Commission des lois, dont fait partie Henri Leroy, huit propositions ont ainsi été adoptées à l’unanimité pour maintenir et sécuriser les machines à voter et le vote par Internet. On les résume : . Mettre un terme au moratoire de ; . Créer un groupe de travail pour améliorer la sécurisation des machines à voter ; . Durcir les conditions d’agrément des nouvelles machines ; . Inciter les communes utilisatrices à renouveler leur parc ; . Garantir l’organisation du vote par Internet pour les élections consulaires de ; . Préparer le vote par Internet pour les législatives de ; . Sécuriser l’identification des électeurs participant au vote par Internet ; . Prévoir l’obligation pour le gouvernement de consulter l’Assemblée des Français de l’étranger avant, le cas échéant, d’annuler le recours au vote par Internet. Peut-être de quoi réconcilier les récalcitrants à revoir leur position ?