Les épaves s’incrustent (encore) dans le paysage
Entre coups de mer et tempête, de l’Olivette à la Salis, deux bateaux ont perdu le nord à quelques semaines de distance. Et la situation s’éternise
C’était un très joli pointu. Tout en bois. Restauré avec soin. Blanc et bleu, avec une touche de jaune. C’était l’un des habitués du petit port-abri de l’Olivette, la « carte postale » du cap d’Antibes. Son destin s’est brisé en début de semaine avec la tempête qui a frappé le littoral. Le frêle esquif a rompu son amarre et s’est drossé sur les rochers. La coque en bois n’a pas résisté et le pointu présente une importante ouverture sur le flanc. Hélas, pour des raisons de santé, ses propriétaires n’ont pas pu mettre à sec l’embarcation. C’est-à-dire, comme le font chaque fin d’été les membres de l’association de défense du port-abri de l’Olivette, gestionnaire, hisser sur le sable les bateaux, les démâter et les recouvrir de bâches en attendant les beaux jours. Les nouveaux pontons, eux, sont démontés en partie. Voici donc le pointu devenu épave. Son nom de baptême a même disparu. Sans doute, la plaque a été emportée par les vagues ? Irrécupérable, le petit bateau doit être enlevé avant de constituer un véritable danger pour les autres embarcations. Au moins, ses propriétaires sont identifiés et ont mandaté l’entreprise MG Scaphe pour ce chantier qui doit débuter dans les prochains jours.
Balladin le baladeur
Ce qui n’est pas du tout le cas du Balladin. Ce petit voilier à moteur n’est d’ailleurs pas une épave. Mais son histoire est chaotique. Clin d’oeil ironique, le Balladin se balade depuis plus d’un mois. Voici des semaines qu’il est planté sur la plage de la Salis. Son mât est toujours en place. Balladin a été un temps une attraction : on l’a photographié. Malgré un danger potentiel, des enfants se sont amusés à l’escalader. La nuit, l’épave est pillée. Une vraie fortune de mer. Ville, DDTM... personne ne bouge. Pour l’instant. Car, dans ce cas, le propriétaire ne donne pas signe de vie malgré les relances. Avant d’échouer sur le sable, ce bateau avait joué les fantômes. Ancré devant la pointe de Bacon, il avait rompu ses amarres lors d’un coup de mer violent. Il avait alors erré au gré du vent pour s’échouer une première fois sur la plage de la Salis, près de la base nautique. Puis, un autre coup de mer l’avait renvoyé en mer. Balladin avait fait trois petits tours avant de venir mourir là où il se trouve aujourd’hui. Pour combien de temps, encore ? Dimanche, peu après 16h15, les témoins d’un accident, avenue Philippe-Rochat appellent les secours. Une femme vient d’être percutée par un véhicule, elle gît sur la chaussée. Et l’automobiliste qui l’a renversé a pris la fuite, abandonnant son véhicule. En effet, en arrivant sur place, les policiers découvrent une voiture en travers de l’avenue. Prise en charge par les sapeurs-pompiers, la victime, âgée de 79 ans, présente des blessures au niveau du visage. Elle est transportée aux urgences du centre hospitalier d’Antibes. Les policiers, eux, recueillent les témoignages des personnes qui ont assisté à l’accident. Elles donnent le signalement de l’homme qui s’est enfui. Peu de temps après, les policiers interpellent un individu, âgé d’une quarantaine d’années, qui correspond à la description. L’homme, qui sent l’alcool, reconnaît les faits. Circonstance aggravante, le chauffard n’a plus de permis de conduire. Il a été placé en garde à vue au commissariat.
Carambolage entre bus et deux-roues
C’est un accident spectaculaire qui, fort heureusement, n’a pas eu de conséquences graves. Lundi, vers 8 heures, le pilote d’un scooter qui circulait sur la route de Nice en direction d’Antibes a été surpris par un bus qui s’est rabattu. Pour l’éviter, le pilote s’est à son tour déporté sur la droite et a heurté un second bus, à l’arrêt, lui. Coup du sort, le pilote d’un scooter qui arrivait sur la même voie, est venu percuter le deux-roues déjà à terre. Miracle : les deux motards ne sont pas grièvement blessés.