Nosonic se place dans les bacs avec « L’excuse »
Le groupe antibois sort aujourd’hui son premier album physique : un nouvel opus indubitablement rock. Dix titres qui laissent présager des lives vibrants et planants
Un premier album physique. Un nouveau chapitre dans l’histoire de Nosonic. Aujourd’hui, le groupe antibois livre son nouvel opus « L’excuse » (M&O MUSIC) – à retrouver à Carrefour Antibes, la Fnac et Cultura. Nono Presta, Sébastien Gastaldi et Jean-Yves Pecoraro reviennent avec dix titres prêts à faire vibrer les salles.
Combien de temps de gestation pour cet opus ?
C’est toujours long, c’est une autre temporalité. Disons qu’avec toutes les étapes, ça nous a prix deux ans une fois que les dix morceaux ont été choisis.
Pourquoi sortir un album physique en ?
C’est vrai, le précédent était uniquement digital. Et justement pas mal de gens nous ont dit que ce n’était pas forcément évident de se le procurer. C’est une question d’habitude, d’accessibilité. Là, en se rendant à Carrefour ou à la Fnac ils pourront le trouver. Puis, le côté album c’est vraiment sympa.
La philosophie de l’album s’est imposée d’elle-même ?
Exacte, l’esprit est venu de luimême, avec les morceaux en suivant le fil. Dans la globalité il n’y a pas de message précis. On apprécie le côté décalé…
Torturé aussi parfois…
C’est vrai, ça peut être sombre. Mais mine de rien j’essaie d’aller toujours vers un côté plus gai.
Pourquoi avoir choisi le morceau « L’excuse » comme titre ?
C’était le plus parlant. Ca reflète cette idée de contradiction qu’on aime. Le paradoxe on le retrouve aussi avec la photo de la pochette. Je l’avais en tête depuis longtemps, c’est une femme qui regarde par le trou d’une serrure.
Votre processus d’écriture ?
Je prends la guitare ou le piano et ça vient tout seul. Évidemment après il faut faire un tri. Je ne garde que le meilleur. Je parle de tout, de la vie, de l’amour…
Vous vous livrez du coup ?
À demi-mot. Comprendra qui pourra comme on dit ! Mais tout n’est pas profondément personnel, non.
Comment savez-vous ce qu’il faut garder ?
Il faut que cela puisse provoquer une émotion à ceux qui l’écoutent. Et que cela nous plaise à tous. Donc la première validation passe par les guitaristes.
Pourquoi ne chantez-vous qu’en français ?
Il y a toujours un petit clin d’oeil à notre guitariste irlandais, donc je glisse quelques mots en anglais dans les morceaux. Mais le Français me vient plus naturellement, les nuances sont plus fines, les choses me viennent comme cela.
Vous avez hâte de voir
l’album dans les bacs ?
En vrai, on a hâte de monter sur scène. C’est vraiment ça qui nous fait vibrer.
Le studio, une étape spéciale...
C’est vrai ! On a eu beaucoup de chance d’y être avec Phil Délire à la réalisation. C’est quelqu’un qu’on écoute, il est derrière J’ai demandé à la lune d’Indochine, Manhattan-Kaboul de Renaud et Axelle Red… Il a une expertise, un sens aigu des choses. On a vécu cette période en studio comme un véritable enrichissement. Et puis, en plus d’être un excellent professionnel c’est quelqu’un de génial.
Savoir +
« L’excuse », Nosonic, à retrouver aujourd’hui dans les bacs. Pour suivre l’actualité du groupe, rendezvous sur www.nosonic.net également sur la page Facebook, Soundcloud et Instagram : @Nosonic et sur Twitter et YouTube : @Nosonicofficiel