L’essentiel du conseil municipal
Avant l’ouverture de la séance du conseil municipal (qui avait été reporté pour cause de quorum non atteint le 29 octobre dernier), Claude Serra, conseiller municipal d’opposition, a tenu à préciser « que le défaut de quorum n’incombait pas seulement à l’opposition, mais aussi à la désaffection de certains membres de la majorité municipale. » Le premier magistrat, François Balazun, lui a alors répondu «qu’il est toujours de bon aloi de prévenir de son absence et qu’il avait patienté pour permettre aux retardataires d’arriver dans les temps. » Et Claude Serra de rétorquer « on se trouvait alors à Nice et on avait d’autres chats à fouetter. » Les délibérations ont ensuite été présentées à l’audience et soumises aux votes.
La rue de la discorde
Rue, venelle, chemin, impasse, parking, toute la terminologie du réseau viaire a été employée. Il s’agissait, pour faciliter le travail des facteurs, de donner un nom à une voie sise à proximité de l’école primaire Marius-Campagno. Le nom de « rue du Parking du Canal de la Siagne », proposé par le premier magistrat, a soulevé un lever de boucliers, notamment celui de Brigitte Lucas, conseillère d’opposition, qui relevait « qu’une rue ne doit pas aboutir sur un parking. » Après moult atermoiements, le maire proposait alors de désigner cette voie, devenue quelque temps, celle de la discorde, sous le vocable de «rue du parking de l’école primaire », une appellation acceptée par tous.
La création d’un poste d’adjoint technique territorial, le renouvellement des conventions de mise à disposition de services communaux à la CAPG, la mise en place d’un poste d’agent vacataire pour surveiller la cantine scolaire n’ont soulevé aucun débat, hormis quelques questions. Il en a d’ailleurs été de même pour les délibérations rapportées par le premier adjoint, José Cotton, concernant la vidéoprotection, la révision des tarifs de la cantine, de la taxe de séjour et du cimetière.
Le devenir d’un terrain communal du Collet de Bounin
La délibération touchant à la modification du plan local d’urbanisme suscitait en revanche quelques observations de Brigitte Lucas, toujours très disserte, qui s’interrogeait sur «le nombre de places qui seraient dévolues au petit commerce et l’obligation de la perméabilité des parkings à aménager. » L’autorisation de signature pour la vente de terrains communaux, sis au Collet de Bounin, votée par la municipalité en 2012, a suscité une controverse, Claude Serra, Gérard Molinès et Brigitte Lucas s’insurgeant contre « le prix trop bas, en deçà de celui d’une terre agricole.» Et José Coton de répondre que le prix avait été fixé par les Domaines en fonction de la topographie et qu’il fallait saisir cette opportunité de vente. Claude Serra a alors répondu « que l’on pouvait aussi conserver le terrain dans le patrimoine communal. » À la question du premier magistrat qui demandait alors « quel serait alors le devenir du terrain si on le gardait, et au demeurant, ce que l’on pourrait en faire?», les trois conseillers d’opposition répondaient « qu’ils avaient leur idée mais qu’ils la gardaient pour eux. » «C’est un secret », a conclu François Balazun avant de lever la séance.