Nice-Matin (Cannes)

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a CCI Nice Côte d’Azur met l’accent sur ses nouveaux dispositif­s de formation-action, une méthode qui présente l’avantage de donner aux participan­ts les moyens d’expériment­er en situation : ils étudient et analysent les actions qu’ils mènent en matière commercial­e, sous le regard d’experts de la CCI qui les aident à améliorer leurs pratiques et à se développer.

L’efficacité pour objectif

Jugée particuliè­rement efficace, cette méthode active est particuliè­rement adaptée aux TPE, PME et PMI, et même aux start-ups. Celle de Guillaume JacquetLag­reze, fondateur de seaZen, en fait partie. Cette jeune société, implantée à Beaulieu-sur-Mer, propose de la location de bateaux à énergie solaire : « Nous nous lançons dans un créneau tout à fait original et sommes confrontés à un problème de communicat­ion commercial­e et de marketing. Pour progresser dans ces domaines, nous avions besoin d’un regard extérieur, que nous a apporté la CCI de façon très profession­nelle à travers cette formation. Cela m’a aussi permis d’étoffer mon réseau au sein d’un groupe qui n’avait pas été constitué au hasard. Je suis, par exemple, entré en contact avec une société de flotteurs marins, qui se révèle aujourd’hui être un interlocut­eur intéressan­t pour mon domaine d’activité. » Les entreprene­urs et les dirigeants concernés par cette formation peuvent avoir différents niveaux de maturité et d’organisati­on commercial­es. Et c’est justement là tout l’intérêt de les réunir pour créer des synergies dans le groupe, dans une fertilisat­ion croisée.

Collectif et sur mesure

Marjorie François est directrice d’exploitati­on de Clean Energy Planet, une société située à Valbonne qui conçoit et fabrique des stations de recharge pour deux-roues électrique­s. Elle a particuliè­rement apprécié la compositio­n du groupe auquel elle a participé : «Le dialogue était vraiment ouvert. On a échangé avec les autres en réalisant que nous n’avions pas toujours les mêmes problémati­ques, mais que certaines se rejoignaie­nt. Cette approche complément­aire des autres entreprise­s nous a été précieuse. » Marjorie François a appris l’existence de cette formation-action au moment où sa société se posait justement des questions sur l’évolution de sa stratégie commercial­e, dans un contexte de concurrenc­e low cost croissante dans les appels d’offres : « Après un premier diagnostic réalisé avec la CCI, nous avions besoin d’une vision externe pour nous aider à analyser nos priorités et valider notre nouvelle stratégie commercial­e. » Réparti sur six mois, ce programme permet à l’expert de la CCI de vraiment intégrer et analyser les pratiques des participan­ts pour les aider à les améliorer. En alternance avec ces séquences collective­s de trois heures ont lieu des rendez-vous individuel­s de deux heures, pour un accompagne­ment au plus près des besoins de chacun, comme l’atteste, là encore, Marjorie François : «Les échanges collectifs et les entretiens individuel­s de grande qualité ont porté leurs fruits. Ils nous ont amenés à créer de nouveaux marchés et remporter un appel d’offres. » Un témoignage qui confirme l’efficacité de cette nouvelle formation, à la fois collective et individuel­le, théorique et pratique. •

FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

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