«Je me mets 12 sur 20 »
Arrivé cet été en provenance de Lyon contre dix millions d’euros, Myziane Maolida suscite de grosses attentes. Agé de 19 ans, l’attaquant niçois s’est montré décisif lors des derniers matchs
L’OGC Nice vient d’enchaîner trois victoires de suite, une excellente chose pour le moral des troupes...
Quand on gagne des matchs, l’ambiance est meilleure, le moral est bon. Il faut continuer sur cette voie, enchaîner par une victoire à Nîmes. Après le match contre Amiens, on était frustré par rapport à notre prestation. On doit faire mieux dans le jeu, on le sait. Bien jouer et gagner, c’est notre objectif.
Comment abordez-vous ce match à Nîmes ?
Il faudra produire du jeu, être agressif car Nîmes est une très bonne équipe. On vise toujours la victoire quand on se déplace. On a bien bossé cette semaine.
Quelle note vous vous mettrez pour évaluer votre début de saison ?
Je me mets - sur . Je peux largement mieux faire. J’ai eu une période d’adaptation. On doit encore peaufiner nos automatismes. Je suis en progrès. Cela va payer, je ne me fais aucun souci. Je suis très heureux d’avoir signé à Nice, j’espère faire de grandes choses avec le cub. Je ne m’attendais pas à jouer autant.
Le prix de votre transfert ( millions d’euros) vous met-il une pression supplémentaire ?
Cela ne me touche pas du tout. Je n’ai pas été affecté par ça, ce n’est pas mon problème. Je joue au foot, je me concentre sur mes performances. Je commence à avoir des statistiques. Ce premier but contre Auxerre, ça fait du bien. Je garde pour moi mes objectifs personnels. On en parlera en fin de saison (sourire).
Etes-vous nonchalant ?
C’est mon attitude corporelle qui laisse penser que je m’en fous. En réalité, c’est tout le contraire. Sur le terrain, je veux toujours aider l’équipe. Je travaille là-dessus, mais on ne peut pas changer son caractère, non plus.
Patrick Vieira vous a toujours soutenu. Un vrai luxe ?
C’est très motivant d’avoir un tel coach à ses côtés. Il a eu une grande carrière comme joueur et me donne beaucoup de confiance. Je veux absolument lui rendre sur le terrain. Il me parle beaucoup, me demande d’en faire toujours plus dans le repli, de faire beaucoup d’appels. C’est essentiel d’aider nos défenseurs. Je suis toujours prêt à donner le maximum pour les autres. Mario Balotelli n’a toujours pas marqué cette saison. Est-ce inquiétant ? Il n’y a rien de grave. Cela arrive d’avoir des périodes comme ça. Mario va se relever, je n’ai aucun doute là-dessus. C’est un joueur à part, comme Fekir, Traoré ou Memphis que j’ai connus à Lyon.
Vous vous inspirez de lui ?
Oui, je l’observe beaucoup à l’entraînement dans le domaine de la finition. Il a une technique de frappe incroyable. Je m’en inspire. Mario me conseille, m’aime bien. On essaie de créer des affinités à l’entraînement dans le jeu.
Votre raté à Toulouse, c’est oublié ?
Oui, c’est du passé. Mais après le match, j’étais triste. Je sais que je dois faire mieux, sortir de ce match avec un but et une passe décisive. C’était une action franche, je l’ai ratée, comme d’autres, mais il faut savoir se relever.
« Le prix de mon transfert ? Pas mon problème » « Après Toulouse, j’étais triste »