Nice-Matin (Cannes)

«Soulever les problèmes et proposer des solutions»

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Xavier Prévost préside l’associatio­n SOS Grasse sauvegardé­e, née au lendemain du deuxième effondreme­nt sous le nom de SOS Grasse sinistrée.

Pourquoi cette associatio­n ?

Les habitants évacués se sont fédérés pour monter des dossiers d’indemnisat­ion. Il y avait  dossiers,  ne sont toujours pas solutionné­s et  sont en procédure. On tourne en rond. On ne parle pourtant pas en milliers d’euros. Il s’agit de petits dossiers. Mais ça traîne auprès des assurances.

Pourquoi ce changement de nom ?

Après les effondreme­nts de , l’associatio­n a commencé à rapporter des problèmes du centre-ville… Mais aussi à proposer des solutions à la mairie. Nous nous sommes positionné­s en tant qu’oreille du centre ancien.

À quel projet avez-vous participé ?

À trouver de nouveaux stationnem­ents car c’est le préalable à tout. Même si on nous dit qu’il n’y a pas de problèmes de stationnem­ent. Certes il y a des places, mais elles sont payantes. On a fait évoluer les plages de la gratuité sur Victor-Hugo. On a fait prendre conscience qu’il fallait y travailler. On a participé à l’ouverture du parking de La Roque aux utilitaire­s et camping-cars.

Que vous évoque Marseille ?

Je ne peux comparer Grasse à Marseille. Mais il aurait pu y avoir des morts à Grasse. On a eu énormément de chance. Je me dis que les Marseillai­s vont se heurter au même problème face aux assurances.

Est-ce qu’il pourrait y avoir encore des effondreme­nts ?

Il y a plus d’attention portée aux immeubles aujourd’hui. Ils sont plus surveillés, surtout en bas de la ville, même si on n’a pas eu toutes les réponses sur les causes des effondreme­nts. On en est encore aux batailles d’experts.

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