Nice-Matin (Cannes)

JUSTICE Grasse : un an de prison pour le jeune concubin violent

- JEAN STIERLÉ

Conférence sur la fin de vie

L’associatio­n JALMALV propose une conférence avec échanges sur La fin de vie, lever les tabous : moi, j’anticipe les conditions de ma fin de vie, demain, à  h , à la Maison des associatio­ns, , avenue Y.-E.-Baudoin. Entrée gratuite. Rens. .... ou .....

Théâtre :

La Nuit Blanche propose deux représenta­tions de La Mouette de Tchekhov, au Théâtre de Grasse, , avenue Maximin-Isnard : mercredi  et jeudi  novembre, à  h . Le spectacle sera suivi d’une rencontre avec les comédiens le mercredi . Rens. .... et lanuitblan­che.cie@free.fr

Théâtre :

La Nuit Blanche donne une représenta­tion théâtrale de Marguerite Duras, mercredi  novembre, à  h , à l’Espace du Thiey, , allée Charles.-Bonome. Une rencontre avec les comédiens est prévue à l’issue de la représenta­tion. www.lanuitblan­checompagn­i e.com

Café-philo

Jeudi  novembre, à  h, salle du conseil, en mairie, café-philo sur le thème De quel altruisme sommes-nous capables ? Rens. .... ou .....

Déneigemen­t

Dans le cadre du déneigemen­t /, une convention de déneigemen­t est à renseigner auprès des services de la mairie avec un règlement en fonction de la situation (indivision sur le chemin d’accès ou copropriét­é) à l’ordre du Trésor Public. Toute personne n’ayant pas rempli la convention de déneigemen­t et ne s’étant pas acquittée du montant de la prestation, ne sera pas inscrite dans le plan de déneigemen­t. Une liste de personnes proposant des services de déneigemen­t est également consultabl­e à la mairie.

C’est peut-être l’appel de vos voisins à la police qui vous a sauvé la vie », fait observer le procureur de la République à cette femme de 44 ans, en larmes, venue témoigner vendredi à la barre du tribunal correction­nel de Grasse présidé par Pascale Segrera. Ce 8 novembre à Grasse, la police se rend à son domicile vers 2 heures du matin où des témoins ont entendu des cris. En couple avec Delil, un Grassois de 23 ans, elle vit avec sa fille et ce compagnon qui s’est déjà révélé violent par le passé. Il sera d’ailleurs rejugé le 13 novembre prochain pour des faits similaires commis en juillet dernier.

Des ecchymoses sur tout le corps

On lui reproche des coups portés avec violence sur les bras, la poitrine et un coup de tête sur le visage de sa concubine. L’expertise médicale dénombrera une vingtaine d’ecchymoses et un gonflement du nez. En comparutio­n immédiate devant la juridictio­n le prévenu minimise les faits : « On a une relation en dents de scie, j’étais sorti acheter des cigarettes, je suis revenu avec un ami, cela ne lui a pas plu ». Puis interrogée par le Magistrat la victime tente de réduire les faits aux conséquenc­es d’une simple dispute entre conjoints, évoquant aussi le contexte d’une soirée alcoolisée. « Il est revenu deux heures après être sorti et n’a pas répondu à mes appels téléphoniq­ues. Ca m’a énervé. Et puis on n’amène pas un ami chez moi sans prévenir ». Pourtant ce genre de « disputes » lui avait déjà valu deux séjours à l’hôpital. Pourtant elle renoncera à porter plainte et se constituer partie civile.

« Elle fait sa victime ! »

« Votre fille de 16 ans était présente cette nuit-là, ne pensez-vous pas que ces évènements sont de nature à l’affecter durablemen­t ? » demande un des assesseurs. Visiblemen­t gênée, elle répond par l’affirmativ­e. Dans le box, Delil réplique : « Elle fait sa victime, moi aussi j’ai le droit de me défendre, il ne faut pas tout me mettre sur le dos ! » déclare Delil sans sourciller. Ce qui n’est pas l’avis du procureur qui indique « qu’il ne sait pas gérer les problèmes du quotidien autrement que par la violence, on doit protéger la victime malgré elle ». Vivant aussi chez sa mère, le prévenu a quatre mentions à son casier judiciaire notamment pour violence en réunion et usage de stupéfiant­s. Au chômage, il n’a pas obtenu son CAP de jardinier, et travaille au noir. Le ministère public requiert un an de prison dont six avec sursis et mandat de dépôt. L’avocat de la défense rappelle à nouveau le contexte alcoolisé de la soirée et que « pour les faits qui seront jugés le 13 novembre, ceux-ci n’ont pas à être pris en compte car mon client est toujours présumé innocent ! » Le tribunal condamnera Delil à un an de prison dont 6 mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans et mandat de dépôt avec interdicti­on d’approcher la victime.

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