Un commerçant niçois récupérait les chèques
Depuis Israël, via leurs sociétés de référencement, les deux cerveaux de l’escroquerie géante géraient plus d’une vingtaine de «filiales » disséminées dans toute la France qu’ils payaient dollars par mois pour servir de prête-nom. Au moins l’une d’entre elles était niçoise et a fait l’objet de plaintes déposées auprès du procureur de Nice. Ce sont ces filiales qui se chargeaient de vendre les prestations très onéreuses… et finalement mensuelles. Les sommes escroquées transitaient via des sociétés écrans en Lettonie, en Grande-Bretagne ou encore en Géorgie. Un petit manège repéré par Tracfin. L’argent ainsi blanchi repartait ensuite en Israël pour engraisser les deux cerveaux de l’affaire. Selon une information divulguée par The Times of Israël qui s’est procuré le jugement, parmi les personnes impliquées dans l’escroquerie figurait aussi, au moins un commerçant niçois. Selon le jugement du tribunal correctionnel de Paris, Michael B, âgé d’une quarantaine d’années, était chargé de récupérer le courrier aux sièges des filiales et déposait les chèques sur les multiples comptes bancaires des sociétés «mères » israéliennes.