Nice-Matin (Cannes)

Affaires “majeures”

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S’ils intervienn­ent quotidienn­ement dans des affaires de deal, de lutte contre les « chauffards » ou encore sur des affaires de cambriolag­e, les membres du centre de surveillan­ce urbain ont droit, de temps à autre, à des affaires plus marquantes que d’autres. « L’affaire de la Blaquière, c’est nous ! » assure-t-on dans les locaux. En effet, en juin , les gendarmes de la brigade de recherche avaient saisi dans un appartemen­t du quartier des Fleurs-deGrasse, près de  kg de cannabis. Une affaire au cours de laquelle l’appui de la vidéosurve­illance avait, donc, joué un rôle prépondéra­nt. Une exploitati­on des images qui a, aussi, servi lors d’enquêtes suivant de grosses bagarres et même, à quelques rares occasions (heureuseme­nt), dans des affaires d’homicides. Et puis, parfois, il y a des cas un peu plus « légers » qui, s’ils n’étaient pas dangereux, prêteraien­t même à rire… Il y a, par exemple, l’histoire de ce « parachutis­te de l’extrême » qui s’est déroulée il y a quelques mois à proximité de la gare SNCF. Un individu a, en effet, entrepris d’escalader la cheminée de l’ancienne usine de parfumerie Cauvi pour s’y élancer en parachute. Ébahis par le spectacle, les opérateurs ont néanmoins pu contacter les forces de l’ordre avant que notre casse-cou ne fasse le grand saut. Enfin, plus près de nous mais pour rester dans les « hautes sphères », il y a l’histoire du  septembre dernier. À  h  du matin, l’une des caméras du centre a surpris deux personnes installées… au sommet d’une grue de chantier, à quelques encablures du pont Eiffel. Mais que faisaient-ils donc si haut perchés en plein milieu de la nuit ? Eh bien, ils… fumaient une cigarette ! C’est sûr, c’est toujours plus sympa au grand air. À condition de rester dans les clous. Et, sans surprise, le duo a fini par être délogé.

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