JEAN-PIERRE GONZALEZ: L’ÉLU BLANCHI
Mis en examen pour corruption passive en décembre , l’ancien premier adjoint d’Antibes-Juan-les-Pins a bénéficié d’un non-lieu. Pour la première fois il parle de cette affaire.
Une éternité. Six ans après sa mise en examen pour corruption passive, Jean-Pierre Gonzalez, l’ancien premier adjoint en charge de l’urbanisme d’Antibes-Juan-les-Pins, vient d’être blanchi par la justice. En effet, la juge d’instruction a rendu une ordonnance de non-lieu, refermant ainsi cette histoire (sauf si appel). Lavé de tout soupçons (et notamment d’avoir bénéficié d’avantages en échange d’attribution de permis de construire), le septuagénaire – ans dans une semaine – se livre pour la première fois depuis le décembre , jour où il a été placé en garde à vue. A côté de son avocat, maître David Rebibou, l’ancien élu revient sur cette histoire qui a mis un point final à sa carrière politique (il comptait arrêter en ) et jeter le trouble sur son éthique. Pour autant, l’homme n’a ni rancoeur, ni colère. Et pour cause, il a perdu bien plus durant ses années.