Leonetti : « Le doute et la suspicion sont levés »

Après avoir rencontré Jean-Pierre Gonzalez, le maire Jean Leonetti affichait sa satisfaction : « On se réjouit de la décision du juge d’instruction, en premier lieu pour Jean-Pierre qui a oeuvré pendant longtemps pour Antibes et ensuite pour l’image de la ville. Aujourd’hui le doute et la suspicion sont levés. Jean-Pierre a été blanchi et son honneur est restauré. » La Ville, qui était partie civile dans cette affaire, – « pour avoir accès au dossier » – ne fera pas appel de la décision. Si certains – notamment Gérard Piel en conseil municipal – ont reproché aux élus de la majorité, à l’époque, de n’avoir pas été très solidaires de leur camarade, le maire s’en étonne et explique : « J’ai toujours manifesté mon amitié à Jean-Pierre. En tant que maire, il n’y avait qu’une seule attitude, celle que j’ai adoptée : apporter les preuves qu’il n’y a pas eues de fraude ce que l’enquête interne a démontré rapidement. Et le mettre en retrait de ses fonctions pour le protéger mais aussi protéger la commune. » Et le maire de reconnaître qu’il était « plutôt confiant. Je ne vois pas comment on aurait pu prouver qu’il y ait de la corruption sachant que les permis de construire délivrés étaient entachés d’aucune erreur .»