Nice-Matin (Cannes)

L’énigme du jeudi

- C. J.B.

Tous les jeudis, retrouvez une nouvelle énigme. Et sa réponse, la semaine suivante. L’idée est toujours de reconnaîtr­e, à travers la photo d’un détail, le lieu patrimonia­l de Grasse dont il est issu. À vous de jouer pour le seul plaisir de participer… La question de la semaine :

Une foule de petits métiers parsemait autrefois le centre-ville. Cordonnier­s, ferblantie­rs, maréchaux-ferrants, serruriers et autres ébénistes exerçaient leurs différente­s activités aux rez-de-chaussée de leurs demeures, parfois dans les caves ou les remises. L’enseigne qui ornait le local permettait au citadin de les identifier facilement au fils des rues et des places. Pour découvrir cette inscriptio­n, franchisse­z l’ancienne porte Rouguière qui au Moyen-Âge, perçait le rempart. La réponse de la semaine dernière:

L’oratoire de la rue Gazan

Au Moyen-Âge, les citadins ménagent de petites niches dans les murs de leurs demeures qui donnent sur des rues passantes et animées. Ces petites cavités abritent une statue de la Vierge ou d’un saint. Les Grassois organisent alors des procession­s, notamment le  septembre, et vont d’un oratoire à l’autre. Pendant la Révolution, de nombreuses statuettes sont volées ou détruites. Certains habitants parviennen­t à en sauver quelques-unes, bien décidés à les remettre en place, une fois la tourmente passée. Plus d’une trentaine de niches sont répertorié­es intra-muros. Celle de notre énigme est située entre les numéros  et , de la rue Gazan, à trois mètres du sol. Au fond de la cavité se trouve une petite porte en bois qui permet de fleurir l’oratoire. L’emplacemen­t de la grille qui fermait l’ouverture est encore visible, de même que les deux barres de fer soutenant autrefois un socle. Ce patrimoine vernaculai­re qui émaille la cité est à la fois un témoin du temps passé et un repère du temps présent.

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