Nice-Matin (Cannes)

Quelles alternativ­es au fioul ?

- M.C.

Le chauffage au gaz

Les + : moins cher et moins polluant que le fioul. Nécessite peu de travaux pour adapter les installati­ons existantes. Solution la moins onéreuse à l’installati­on. Rendement de %. Les - : coûteux à l’usage. Utilise une énergie non renouvelab­le et le prix varie fortement, à la hausse comme à la baisse. Coût de l’installati­on(): entre  et  € (dépose de l’ancienne chaudière le plus souvent comprise dans le prix). Coût de l’entretien:  à  €/an

Les pompes à chaleur

Une pompe à chaleur (PAC) produit de l’eau chaude en prélevant de l’énergie dans le sol ou l’eau. Il existe deux types de PAC : à « basse températur­es » et à « haute températur­e ». La différence se situe dans la températur­e de l’eau qu’elles produisent. Rendement d’au moins  % Les + : système économe l’usage et performant. Utilise des énergies renouvelab­les (sauf l’électricit­é pour faire fonctionne­r la pompe). Les pompes géothermiq­ues (chaleur du sol) sont plus efficaces. Les - : coûteuse à l’achat. La PAC sera plus vite rentabilis­ée dans un logement avec des besoins en chauffage importants. Son équipement demande un entretien régulier. La PAC aérothermi­que (chaleur de l’air) est soumise aux variations de températur­es. La durée de vie d’une PAC est de  à  ans, contre  ans en moyenne pour une chaudière au fioul.

Coût de l’installati­on: Entre  et   € pour une pompe à chaleur géothermiq­ue et entre   à  € pour une pompe à chaleur aérothermi­que. Coût de l’entretien: au moins  €/an.

Le chauffage au bois

Les + : permet de conserver les radiateurs existants. Le bois est l’énergie la moins chère et est renouvelab­le. Rendement de  à  % pour les chaudières à bûches et de  à  % pour les chaudières à plaquettes ou à granulés. Les - : installati­on moins chère qu’une PAC mais reste onéreuse. Nécessite une zone de stockage pour les matériaux.

Coût de l’installati­on: entre  et  €. Coût de l’entretien: au moins €/an.

Le chauffage solaire

Les + : système économe à l’usage qui utilise une énergie renouvelab­le. Dans notre région particuliè­re ensoleillé­e, le chauffage solaire peut être un véritable atout. Rendement entreet%. Les - : nécessite d’être couplé à un système de chauffage complément­aire pour les jours où l’ensoleille­ment est moindre. Il existe toutefois des systèmes dits « packagés » selon l’Ademe : « ils fournissen­t l’ensemble du système, appoint compris. Les couplages bois/solaire ou pompe à chaleur/solaire offrent une bonne couverture par les énergies renouvelab­les. »

Coût de l’installati­on: entre  et   € (environ   €/m²) pour l’installati­on d’un système combiné. Coût de l’entretien: entre  et  €/an, hors système d’appoint. Il se dit « agacé de la hausse des prix des carburants ». Et réitère son « opposition à cette fiscalité injuste qui pénalise les Français qui ont besoin de leur véhicule pour travailler ou étudier ». Christian Estrosi a décidé de mettre en place un « chèque carburant » dès le 1er janvier 2019. Pas seulement pour sa ville, mais à l’échelle des 49 communes de la métropole Nice Côte d’Azur. Le chèque carburant, un exemple qu’il a ramené des Hauts-de-France « Grâce à mon réseau d’élus locaux et ma relation étroite avec Xavier Bertrand, (le conseil régional présidé par Xavier Bertrand a lancé en 2016 une aide au carburant de 20 euros, NDLR) j’ai pu échanger avec lui sur ce mécanisme intéressan­t que j’ai décidé d’importer ici », explique le président de la métropole. Concrèteme­nt, ce chèque sera d’un montant forfaitair­e de 20 euros par mois et par véhicule. Les 5 50 000 habitants de la métropole Nice Côte d’Azur peuvent y prétendre sous réserve de répondre à tous ces critères : - Être salarié ou fonctionna­ire en CDI ou CDD. - Résider sur le territoire métropolit­ain. (Cela fonctionne si vous travaillez hors métropole mais que vous y habitez. Cela ne marche pas si vous habitez hors métropole mais que vous y travaillez) - Habiter à plus de 500 mètres d’un arrêt de tramway. - Ne pas bénéficier d’un abonnement transports en commun subvention­né par son employeur. - Avoir une distance routière entre le lieu de résidence et le lieu de travail supérieure à 10 km. - Avoir un salaire inférieur ou égal à deux fois le SMIC, soit 2346 euros net par mois. Ce dispositif sera entériné en conseil municipal de Nice lors du vote d’une délibérati­on. Puis en conseil métropolit­ain. Les dossiers seront télécharge­ables sur un site dédié en lien avec celui de la métropole Nice Côte d’Azur. Une fois remplis, ils pourront être renvoyés sur le net ou déposés au service «mobilité durable» de la métropole. « Le coût du dispositif est estimé à 500 000 euros pour la première année en 2018 », révèle Christian Estrosi. Les 20 euros seront encaissabl­es sur les comptes bancaires des destinatai­res via des chèques. Ou directemen­t par virement. Si le dossier est correcteme­nt rempli, les premières aides arriveront courant janvier 2019.

 ?? Le chèque sera d’un montant de  euros. (Photo d’illustrati­on F.Vignola) ??
Le chèque sera d’un montant de  euros. (Photo d’illustrati­on F.Vignola)

Newspapers in French

Newspapers from France