Nice - Guingamp

« C’est une chance de recevoir »

Patrick Vieira a peut-être dû se réjouir au moment du tirage. Recevoir Guingamp, dernier de L, il y a pire. Mais l’entraîneur niçois ne prendra pas cette équipe de haut car on sait qu’en coupe, tout est possible. De quoi espérer voir plus loin après s’être imposé - contre Auxerre au tour précédent. Reste à savoir si les Niçois pourront compter sur un engouement digne de ce nom. « A partir des quarts de finale ça devient important, et ce match peut leur permettre d’y accéder », estime Frédéric Antonetti. L’entraîneur messin a mené l’OGC Nice jusqu’en finale de la Coupe de la Ligue  (défaite - contre Nancy). Il regrette que l’engouement pour les coupes se perde un peu. « Je suis d’une génération où les coupes intéressaient plus que le championnat. Aujourd’hui, c’est l’inverse. On dit souvent que les clubs ou les joueurs peuvent s’en désintéresser facilement, mais je trouve que ce sont les médias, le public etc. qui n’en pincent plus trop pour ces premiers tours », insistet-il. « D’autant que c’est une chance de recevoir ». Sur le terrain, les dernières prestations du Gym laissent à désirer. Mais ça gagne. « C’est le plus important, assure Bakari Koné, attaquant niçois de  à . Parce que si tu as les résultats, tu avances avec la confiance et le jeu s’améliorera. L’inverse, c’est plus compliqué ». « Un parcours en Coupe aide beaucoup en championnat parce qu’il fait naître une vraie ferveur chez les supporters », se souvient Koné, aujourd’hui président de la section football de l’Asec Mimosa, son club formateur en Côte d’Ivoire.