Les Antibois montent au front pour le Centenaire
Artistes, collégiens, collectionneur, associations... Pour célébrer l’anniversaire de 14-18, ils ont uni leurs talents pour une expo historique aux Arcades
La passion. Le bénévolat. Le temps que l’on ne compte pas. L’envie de partager. Voici les ingrédients qui composent l’exposition « Guerre et Paix » à voir jusqu’au 20 novembre, à l’espace culturel des Arcades. Plusieurs expos en une, en fait, qui marquent le centenaire de la fin de 14-18 mais avec un fil conducteur : un cheminement de la Grande Guerre vers la paix et l’amour. Tout commence par une immersion dans le terrible conflit qui a fait des millions de morts. Hommage, tout d’abord, aux Poilus, rendu par le très passionné collectionneur Christophe Porhansl. Des mannequins revêtus des différents uniformes de l’époque, avec leur matériel attitré. Chaque détail est reproduit à la perfection. Rien n’est oublié. Tout est issu de la collection privée et soigneusement conservé. C’est le cas de la moto d’époque que l’on imagine filant sur les routes... L’ensemble est complété par des vitrines présentant documents, photos et divers objets ayant appartenu aux soldats et rassemblés par les associations patriotiques. Si vous venez l’après-midi, vous aurez certainement l’occasion de rencontrer Christophe Porhansl. Très investi, il connaît sur les bouts des ongles, cette période et en parle avec ferveur. On lui doit également, le prêt d’un superbe gramophone à pavillon grâce auquel on peut écouter des airs et des chansons d’antan. Ce qu’écoutaient les Poilus. Dans la grande salle d’exposition, on peut également admirer des tirages de photos d’époque montrant le terrible quotidien des conflits : la vie dans les tranchées, la montée en ligne, les combats, les blessés et les morts. Colombes de guerre
Ce sont des colombes qui font le lien entre la partie historique de l’exposition et celle dédiée à l’art et à la création. Vingt-six céramistes de Vallauris ont créé, chacun, une version de cet oiseau symbole de paix, martyrisé par les conflits. Cela donne des colombes transpercées par un poignard, cerclées de barbelés, de grenades, de tête de mort, etc. C’est finalement un échiquier en céramique, créé lui, par des collégiens qui permet de passer de la guerre à la paix. Enfin. Il y a les blancs et les noirs. Chacun dans son camp. C’est l’Armistice. Une oeuvre que l’on doit aux élèves du collège Fersen qui ont planché, dans le cadre d’Erasmus sur le projet « 1914-2014, il y a cent ans, la Grande Guerre : regards croisés d’élèves en Europe ». Sous la houlette de leur professeur d’arts plastiques, les jeunes Antibois ont également réalisé une fresque. Plusieurs artistes participent à ce cheminement entre tragédie et bonheur : les tableaux de Dominique Czapski où le noir domine, les couleurs du drapeau français déclinées par le maître-verrier Didier Saba. À voir aussi les oeuvres des peintres et iconographes Puech, Ordener et Ropars. Ici, la fin est un début puisqu’on nous parle de liberté et d’amour. Grâce à des lithographies prêtées par le musée Peynet, ce sont les célèbres Amoureux qui concluent l’exposition. L’espoir est aussi représenté par cette photo du poilu, vu de dos, en clair-obscur. La promesse d’une aube meilleure est là. « Guerre et Paix » jusqu’au 20 novembre, espace culturel des Arcades. Inauguration aujourd’hui, à 12 heures.
Les rendez-vous de la Garoupe
L’association Antibes Art Passion, propose dimanche novembre L’évangile selon Pilate, pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt. De à €. Res. .....
, l’expédition d’Égypte de Bonaparte
Mardi novembre à h, salle des associations, cours Masséna, l’Université des savoirs propose une conférence sur le thème En , Bonaparte prend la tête de l’Expédition d’Égypte, par Christian Humbrecht. et Site www.usaj.fr
e journée d’informations emplois et handicaps
Jeudi novembre de hàh,à l’Espace du Fort Carré, avenue du Novembre, Le CCAS organise, dans le cadre de la semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées, la e journée d’informations « Emploi et Handicaps ». Cet événement réunit les entreprises locales inscrites dans une démarche d’embauche de personnes handicapées, les travailleurs handicapés, le milieu protégé de l’emploi, les associations ainsi que les principaux organismes institutionnels qu’une personne en situation de handicap est susceptible de rencontrer tout au long de son parcours professionnel.