Nice-Matin (Cannes)

« Les faire douter »

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L’entraîneur de l’AS Cannes (e et dernier -  pts), Arnaud Josserand est un peu chez lui à Palmeira, il a joué une dizaine d’années à Nice. Un lieu, un club qu’il connaît bien. Après cinq matches joués, les Dragons ont compilé un succès pour quatre défaites.

Un premier bilan en ce début de championna­t ?

« Je savais que cela allait être compliqué avec une ribambelle de blessés. Pourtant, j’attendais un peu plus contre Nantes (-) et Toulouse (-) où nous sommes passés complèteme­nt à côté. Contrairem­ent à deux bons matches face à Tours puis notre victoire contre Montpellie­r (-). Mais depuis, on n’a pas redressé la tête au niveau de la confiance. Contre Nantes, le renoncemen­t a été trop prononcé, trop rapidement. Les joueurs doivent laisser passer l’orage. Et surtout se mettre moins de pression. Se faire plaisir sur le terrain, retrouver leur insoucianc­e. Le volley c’est une passion, un sport où l’on doit aussi s’amuser. Sans stress, cela peut être un déclencheu­r pour rechercher de meilleures choses. »

Le derby face à Nice ?

« C’est déjà un court déplacemen­t. C’est pratique il n’y aura pas de fatigue en plus ! C’est une rencontre plus passionnée que les autres avec des joueurs qui ont évolué à Nice comme Koncilja ou Corre. Je connais bien le contexte car je suis resté  ans là-bas. Les deux clubs se connaissen­t par coeur. Nice est mieux loti que nous par rapport aux blessés. C’est à nous de les faire douter chez eux. J’aurais préféré être mieux armé que ça pour jouer à Palmeira mais on fait avec. On bosse, on a recalé des choses. Cela va finir par payer. »

Le groupe cannois : Corre, Kral (cap), Koncilja, Cipollone, D’Almeida, Mechkarov, Desmedt, Mouiel, Lomba, Hamzagic.

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