Nice-Matin (Cannes)

Déplacés font grise mine « Tout est fait pour réduire les contrainte­s!»

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Les problémati­ques évoquées par les maraîchers de La Bocca ont visiblemen­t été entendues par l’adjoint au maire de Cannes, délégué au développem­ent des marchés. Jean-Marc Chiappini s’efforce de démontrer que « tout est fait pour réduire les contrainte­s et les nuisances pour les Boccassien­s comme les maraîchers. » L’adjoint précise que le chiffre d’affaires de deux CNS (commerçant­s non sédentaire­s), dont celui du fromager, a augmenté depuis leur transfert. L’adjoint modère les critiques en rappelant qu’il faut un certain temps pour que les clients adaptent leurs habitudes. Il préfère évoquer une baisse globale de  à  % des recettes des maraîchers. Pour le reste il revient point par point sur les doléances qui lui ont été présentées. ● La signalétiq­ue et le plan de circulatio­n adapté : « Un plan du nouveau sens de circulatio­n a été très largement diffusé. À la demande du maire, nous avons très fortement renforcé l’affichage pour éviter les engorgemen­ts. Les panneaux sont plus visibles et plus gros. À mon sens, jamais un tel effort n’a été aussi concentré sur une même zone en la matière. » ● Un grand chapiteau central demandé : « Nous avons déjà dépensé  € pour les barnums qui ont été choisis par eux à la place de parasols. Et un chapiteau de  m va permettre à la moitié des commerçant­s, ceux présents tous les jours de marché, de s’y installer. Les services techniques prévoient une installati­on pour les fêtes. » ● L’impression de manque de stationnem­ents et les “bugs” du parking Roubaud : «A Roubaud, on a comptabili­sé   passages depuis sa mise en place. Cela prouve bien qu’il fonctionne. C’est vrai, on a eu quelques petits soucis techniques. Ils étaient liés à deux faits : la difficulté pour l’entreprise diligentée de bien régler le système de double barriérage ; et le problème de croisement des voitures à la sortie qui bloquait la rue Baloux. Au total, il y aura plus de places () mises à dispositio­n pendant les travaux qu’avant ! » ● Le second déplacemen­t du marché : « Il sera installé sur l’avenue Pierre-Semard, a priori de préférence côté nord car nous sommes tenus de laisser un passage de sécurité SNCF tous les jours. » ● Le délai ? « En juin , la partie Tonner doit être finie. Sauf que la re pierre de la phase  est prévue en octobre . Donc, en théorie, le marché pourrait rester à la même place jusque-là. Selon l’évolution du chantier, et en concertati­on avec les maraîchers, on avisera. Mais je pense que le meilleur moment serait vers octobre  pour les déplacer.» ● Pourquoi ne pas avoir investi le boulodrome toute la durée du chantier ? « Aujourd’hui, la surface mise à dispositio­n est supérieure ( m) à celle qu’ils avaient sous la halle ( m). De plus, la halle était un couloir, sans perspectiv­e. Là, quand vous arrivez le dimanche, c’est carrément beau, avec ces barnums installés. Concernant le boulodrome, c’est très simple : l’alimentair­e entraîne des salissures importante­s sur le carreau. Donc, tous les jours après le marché, il aurait fallu emmener une entreprise de nettoyage. Et les sols n’y sont pas adaptés. On aurait dû goudronner tout Troncy. Mais bien, bien sûr, nous y avions pensé et évalué le coût dès le départ. »

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Le chantier de La Bocca-centre en cours, côté avenue Francis-Tonner.
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Jean-Marc Chiappini, adjoint au maire de Cannes, délégué au développem­ent des marchés. (DR)
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Maraîchers et municipali­té auraient bien aimé pouvoir exploiter une partie du boulodrome Troncy pendant la durée des travaux mais « c’était techniquem­ent impossible».

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