Edouard Philippe : bloquer tout un pays « n’est pas acceptable »
« Nous serons très attentifs, très concentrés, très vigilants, pour faire en sorte que la liberté de manifester soit respectée, mais que la liberté de circulation soit garantie », a de nouveau assuré le Premier ministre hier, depuis l’autodrome de Linas-Montlhéry (Essonne), où il s’est rendu dans la matinée avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy. « On peut manifester, mais bloquer un pays, alors que des services d’urgence peuvent avoir besoin de circuler, alors que tout un chacun peut avoir besoin de circuler demain, n’est évidemment pas acceptable », a-t-il ajouté. Mais depuis ce site, où est vérifiée la conformité des véhicules avec les normes européennes, notamment en matière de pollution, il a aussi tenté de poursuivre son travail de pédagogie. Le gouvernement ne veut « pas piéger les Français» ou leur dire qu’ils n’ont qu’à «payer les conséquences » du choix de leur véhicule. Il veut « au contraire les accompagner », a-t-il insisté, deux jours après l’annonce de mesures de soutien : un chèque énergie élargi, et une « super prime » à la conversion des véhicules pouvant aller jusqu’à 4 000 € pour les ménages les plus modestes.