HOCKEY SUR GLACE Nice peut s’en vouloir
Trop nerveux, les Aigles ont laissé échapper le gain du match à Bordeaux. Rageant...
A Bordeaux (patinoire Mériadeck), Bordeaux bat Nice 4 à 3 (0-2, 2-0, 2-1). Arbitres: MM. Dehaen, Pointel, Goncalves Pénalités.– Bordeaux : 22 minutes ; Nice : 50 minutes. Buts.– Bordeaux : 36’52’’ Hughesman (Glass, Johnston), 38’46’’
Les griffes des Aigles étaient mal aiguisées. Telle pourrait être la morale de cette partie, perdue par les hommes de Stanislav Sutor. Dommage, d’autant que ces derniers semblaient tenir toutes les clés de cette rencontre entre leurs mains. Mais un excès d’engagement voire d’agressivité aura eu raison du bon début de match des visiteurs face à une équipe bordelaise, en plein doute après des dernières prestations en dent de scie.
LIGUE MAGNUS
Une rencontre qui part d’ailleurs sur les chapeaux de roue. Après seulement une minute et cinquantetrois secondes de jeu, Rajamaki trouve l’ouverture et vient cueillir à froid des Bordelais retombant dans leurs doutes. Une aubaine pour les Aigles qui maintiennent la pression. Un travail de sape qui porte ses fruits avec un break signé Bjaloncik alors que les dix minutes de jeu n’ont pas encore été atteintes. Une entame idéale d’autant que le collectif de Sutor poursuit sa domination face à d’apathiques Bordelais. Les deux équipes regagnent d’ailleurs les vestiaires sur ce score de 0-2. Mais les Niçois décident de
(es) durcir cette rencontre. Mal leur en prend puisque les pénalités pleuvent. Obligés de composer avec les infériorités numériques, les Aigles tiennent puis finissent par craquer en deux minutes. Deux secondes après le retour de prison de Vrielynck, Hughelsman trouve l’ouverture (36’) avant que Melisko n’égalise une grosse minute avant la fin du deuxième tiers-temps. Un coup sur la tête pour les visiteurs qui craquent sur un but de terrier (45’) en supériorité numérique. L’espoir renaît sur l’égalisation de Tarkkanen à six minutes de la fin. Mais une double infériorité numérique va sceller le sort de cette rencontre. Alors que la porte de la prison s’ouvre pour libérer les deux joueurs niçois, Lessard délivre les Bordelais à trois minutes du terme. Fin de l’histoire.