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L’objectif annoncé avant ce match était clair : rester invaincu à domicile. Pas une mince affaire, surtout quand on s’apprête à recevoir le 4e de la poule, tout juste tombeur du leader Dijonnais (138 dimanche dernier). Non sans mal, Nice y est parvenu. Hier, malgré une entame désastreuse, le Stade Niçois a arraché le match nul dans les ultimes minutes, démontrant une nouvelle fois une véritable force de caractère, surtout à domicile. En pleine confiance après leur victoire de la semaine dernière, les Hyérois ouvrent la marque lors de leur toute première incursion dans le camp niçois. Leur ouvreur, Roberts, qui alterne tout en contrôle jeu au large et jeu au pied, permet aux siens de continuer à occuper le camp azuréen pendant le premier quart d’heure. Hyères double ensuite la mise et mène 12-0 au bout de 14 minutes de jeu. Le coach David Bolgashvili ne trouve pas d’explication à cette déroute : « Honnêtement, je ne sais pas pourquoi on a si mal démarré. Si j’avais toutes les réponses, on serait déjà en Top 14 ! En tout cas, quand on offre un 12-0 en un quart d’heure, tout devient forcément très dur. Moi je retiens surtout l’état d’esprit des joueurs qui ont refusé la défaite à domicile. » En effet, le plus important, c’est de rebondir. C’est exactement ce que font les locaux dans la foulée. Ils redoublent d’agressivité et prennent le dessus en mêlée, ce qui provoque un carton jaune pour Hyères à la 24e. Nice en profite et revient dans le match grâce à un essai de Mace et une pénalité convertie avant la pause par un Defives très précis (10-15).
Fin de match folle Au retour des vestiaires (dont les murs ont probablement tremblé), les Niçois restent en mode guerrier et continuent de grappiller leur retard. Une pénalité très rapide en leur faveur (47e) et plus que 2 points d’écart (13-15). Mais ce n’est toujours pas là que le Stade Niçois va recoller. Une énorme faute d’inattention sur un ruck dans les 22 mètres niçois et le flanker adverse se fait la malle pour redonner 7 points d’avance à son équipe. Le dernier quart d’heure est irrespirable. Poussé par son public en feu (malgré le froid), Nice donne tout et campe dans les 22 varois. C’est finalement le troisième ligne britannique Archie Erskine qui, au bout d’un magnifique déboulé sur l’aile gauche évitant plusieurs plaquages, vient délivrer les Arboras. Defives, les nerfs solides, se charge enfin de la transformation très difficile qui permet à Nice d’égaliser à quelques secondes du terme. Richelmi fait coup double aux Heures de Shanghai Comme à Silverstone cet été, Stéphane Richelmi a hissé le proto Oreca de l’écurie chinoise Jackie Chan DC & Jota Sport au sommet de la catégorie LMP, hier sur la ligne d’arrivée des Heures de Shanghai. En compagnie de ses coéquipiers, Ho Pin Tung le Chinois et Gabriel Aubry le Français, le Monégasque de ans est passé entre les gouttes lors de cette cinquième manche de la supersaison du championnat du monde d’endurance (WEC) copieusement arrosée par le ciel. Partie en pole position, l’Oreca numéro a gardé son avantage, terminant e du général à tours de la Toyota TS Hybrid victorieuse (Conway-Kobayashi-Lopez). De quoi faire coup double puisque le trio Tung-Aubry-Richelmi repasse en tête du classement LMP avant le break hivernal de quatre mois qui s’achèvera outre-Atlantique, aux Miles de Sebring (- mars ).