« Retrouver la L »
Yoann Touzghar, ans, fait le bonheur de Troyes, e de L. Après trois saisons compliquées au Club Africain, Auxerre et Sochaux, l’ancien attaquant du RC Grasse, leader de N, s’épanouit dans l’Aube. Meilleur buteur du club avec six réalisations, il a accepté de décrypter son début de saison avant la réception de Lorient, vendredi.
La chance semble vous sourire à nouveau ?
C’est vrai. A mon arrivée au Club Africain en Tunisie en , je me suis blessé gravement au genou (rupture totale du ligament externe du genou droit). J’avais ans et c’était ma première grosse blessure. Ça a été très compliqué pour moi et j’ai mis du temps à retrouver la forme. Que ce soit à Auxerre, puis à Sochaux ensuite. Je n’avais plus mal au genou, mais physiquement j’étais en retard, je manquais de repères.
Aujourd’hui, on vous sent plus libéré à Troyes. C’est le cas ?
Oui clairement. Le club venait de descendre de L et les dirigeants voulaient se donner deux ou trois ans pour remonter. Cette politique vous enlève pas mal de pression. Troyes est une équipe qui a toujours joué au football, et ça me plaît. On cherche à maîtriser la possession dans l’ensemble, même si ce n’est pas facile. Ça change de Sochaux où le combat était omniprésent, il fallait presser, aller au charbon. En plus, le club compte sur moi pour encadrer les jeunes. Mon but, c’est de retrouver la L.
Comment vous sentez-vous ?
Très bien, vraiment. J’ai marqué lors des deux premières journées et une petite blessure m’a ralenti. J’ai été absent trois semaines. Maintenant, je rejoue et reprends beaucoup de plaisir. C’est la première fois dans ma carrière que je marque autant en première partie de saison ( buts en matches de L). C’est très motivant et très encourageant. Quel regard portez-vous sur la L ? C’est un championnat qui progresse de plus en plus. Il n’y a plus de petite équipe et ça joue de mieux en mieux au ballon même si les terrains sont parfois difficiles. Il faut garder en tête le combat, et l’importance de gagner les duels, mais l’arrivée de joueurs d’autres championnats étrangers et la nouvelle génération d’entraîneurs, font que le jeu s’améliore. Il y a une nouvelle philosophie.
Donnez-nous des nouvelles de Vincent Marcel prêté par Nice ?
C’est un jeune qui a beaucoup de qualités. Il a le dribble facile, mais il a un peu de mal à s’imposer. On a un groupe très important de quasiment ou joueurs. C’est difficile pour lui mais il a été bon à chaque fois qu’il a joué. Malheureusement, il a une petite blessure à la cuisse. Il est jeune, il faut qu’il engrange du temps de jeu.
Comment va Benjamin Nivet, qui joue encore à ans ?
Il est bien. C’est même impressionnant. Il sent le football. Avec lui, vous pouvez faire l’appel vous savez qu’il va vous donner le bon ballon. Même quand il ne vous voit pas, il le sent. Un vrai numéro . Il bosse encore énormément physiquement, abdos, gainage. C’est un exemple.