Escota, l’autre cible des gilets

Ils étaient une quinzaine, hier en début d’après-midi, aux abords du rond-point de Provence. A deux pas de l’entrée de l’autoroute A d’Antibes, direction Nice. Nathalie, Anthony et Anne font le déplacement depuis samedi. « Mais on ne veut bloquer personne. Notre seul but, c’est d’ouvrir les barrières de péage pour que les voitures puissent prendre l’autoroute gratuitement. Ici, pour entrer sur l’autoroute, c’est , euro pour , km. Et les tarifs augmentent régulièrement. Pour quelqu’un qui gagne  euros de l’heure, l’essence et le péage représentent au moins h de boulot ! » Entre les klaxons de soutien et les petites attentions de ceux qui s’arrêtent pour déposer un casse-croûte, les forces de l’ordre leur ont demandé de ne pas prendre les voies de l’autoroute d’assaut. « Ils nous demandent gentiment de ne pas bloquer l’autoroute, alors on ne le fera pas. » Du coup, ils sont allés bloquer les entrées des stations essence Total, quelques mètres plus loin, sur la route de Grasse.