FAITS DIVERS Une menuiserie du Plan a pris feu hier matin
Malgré la présence de nombreuses résurgences, dont la Foux reste la plus notoire, il faut attendre le XIXe siècle et la proclamation d’un édit impérial pour que la ville se pourvoit en points d’eau. Une ou deux fontaines sont alors érigées dans chaque rue de la ville, en fonction de leur population. Chaque monument est unique et offre un style différent. La plupart du temps adossés, ils présentent cependant des caractéristiques et des symboles architecturaux récurrents. Cette fontaine fut l’objet d’une émeute lorsqu’un premier magistrat envisagea sa démolition.
L’imprimerie de la rue Ossola Le centre-ville était autrefois parsemé de nombreuses petites échoppes. Hormis les commerces de bouche, tels que boulangers, charcutiers, bouchers et autres fromagers, on trouvait force ateliers de cordonnerie, ferblanterie, menuiserie et imprimerie. Comme à l’époque de Gutenberg, les artisans travaillaient souvent au rez-dechaussée de leur maison ou dans leurs caves qu’ils avaient aménagées au mieux. Les journaux locaux, affiches, faire-part et autres étiquettes y étaient imprimées. Au début du siècle dernier, les annonces, décrets ou avis de réunions étaient collés sur les murs, troncs d’arbres et colonnes. Si l’on se souvient de l’imprimerie Dufor sise dans la rue de l’Oratoire, où Napoléon envisagea de faire éditer les proclamations de l’île d’Elbe, celle de la rue Ossola est moins connue. Le linteau de la porte la désigne par une belle calligraphie déliée. Nombre de ces remarquables enseignes sont encore en place dans la vieille ville.