« Face à l’endométriose, on ne lâche pas ! »
Aux côtés de Chrysoula Zacharopoulou, chirurgien-gynécologue, la comédienne Julie Gayet a créé Info-endrométriose, une association menant une vaste campagne de sensibilisation sur cette maladie qui ronge % des femmes. À l’heure où le Collège des gynécologues vient de lancer son appel à l’aide à l’État pour installer des centres spécialisés, l’actrice réagit : « Toute avancée est formidable. Il faut que le temps de diagnostic se raccourcisse considérablement. A l’heure actuelle il faut en moyenne sept ans et demi pour diagnostiquer l’endométriose. A savoir que le temps moyen pour une autre maladie s’élève à trois ans. » Plus que jamais engagée, l’actrice ne lâche pas le combat face à ce mal méconnu qui reste encore tabou puisque lié aux menstruations elles aussi… taboues. « Le décembre, avec le soutien de Laetitia Milot, on va courir lors de la Nuit des relais au grand Palais organisé par la Fondation des femmes. Chaque équipe court contre les violences. La nôtre s’appelle “Une violence sourde : l’endométriose”. Parce que le peu de recherches, les a priori sont représentant une violence. Je pense qu’avec la féminisation de la santé, des progrès ont été faits : on en parle. Mais il faut agir davantage. Et faire bouger les choses. » La bataille n’est pas finie. Mais les combattantes sont bel et bien armées de détermination et d’espoir.
www.info-endometriose.fr