À bord
Impossible de compter le nombre de tridents représentés de la calandre jusqu’au moindre recoin de l’habitacle! Partout, ils s’affichent fièrement. Et c’est tant mieux. Un symbole indémodable sur le sélecteur de rapports, les marchepieds, l’incontournable horloge qui trône toujours aussi religieusement que la Santa Madona au beau milieu de la planche de bord, elle-même tapissée de cuir noir minutieusement surpiqué de blanc (ou autre, au choix). La qualité du matelassage des sièges «sport» vaut aussi le détour. À l’arrière, le puits de lumière du ciel de toit bénéficie aux passagers qui ont largement assez de place pour détendre leurs jambes. Notre modèle d’essai présentait de très épais tapis de sols, un bel habillage en Alcantara du plafonnier, des inserts en carbone sur la console centrale. Et des rangements suffisamment profonds. Ce qui fait parfois défaut chez la concurrence. L’écran de navigation de 8,4 pouces est tactile et facile à manipuler. Les caméras de recul offrent une vision à 360° comme vue du ciel fort pratique dans les manoeuvres pour ne pas érafler la belle qui fait quand même ses 5 mètres de long par presque 2 de large. La dotation de la GranSport est franchement très riche avec une sono Bowers&Wilkins cristaline, des portes à ouverture sans clefs et surtout fermeture assistée antipincement. La finition et le rafinement à bord sont particulièrement soignés.