Leçon de réalisme Alpin
La gestion des infériorités numériques est tout simplement cruciale si l’on veut être performant au hockey. Limiter au maximum ces périodes, résister lorsque l’on défend à 4 et exploiter au mieux les supériorités numériques. Remplir ces trois conditions est souvent synonyme de victoire. Hier, face à Gap, Nice s’est malheureusement limité à la première. Résultat : Gap s’impose 3 buts à 2, en ayant pourtant subi plus de pénalités que les Niçois. Plus tueurs, les Haut-Alpins ont marqué tous leurs buts lors de leurs rares phases de supériorité numérique et n’en ont encaissé aucun à 4 contre 5. Pourtant, les Aigles entament la partie pied au plancher. En supériorité numérique dès la 3e minute et par 3 fois dans le premier tiers-temps, les Rouge et Noir n’arrivent pas à concrétiser leur domination.
L’ouverture du score et le relâchement
Drtina par deux fois (5’) et Hampl (8’) butent sur Cooke. Rajamaki paraît même manquer l’immanquable à bout portant (12’). Dès le début de la deuxième période Nice croit avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Bjaloncik (1-0, 22’). Mais 10 minutes plus tard, les Gapençais profitent d’une des rares pénalités niçoises pour marquer à leur tour : après plusieurs arrêts consécutifs de Mustukovs, Abramov égalise (1-1, 32’). À l’entame du dernier tierstemps, rebelote. Gap profite d’une supériorité numérique pour prendre, trop facilement, l’avantage par Jekimovs (1-2, 42’). Nice se révolte et revient dans le match par son capitaine Vrielynck (2-2, 48’), mais reste incorrigible et encaisse un nouveau but en infériorité numérique, à quelques minutes du terme par ce diable d’Abramov (2-3, 55’). Malgré cette nouvelle défaite à domicile, le coach niçois Stanislav Sutor tente de rester positif : « On a mis beaucoup de bonnes choses dans le contenu. Maintenant il faut qu’on soit plus tueurs en supériorité numérique et qu’on résiste mieux en infériorité parce que cela nous coûte des matchs comme ce soir. »