Nice-Matin (Cannes)

Vendre aux enchères : « le commissair­epriseur a le même intérêt que son client »

Enora Alix, commissair­e-priseur pour la maison de vente Millon et pour l’émission « Affaire conclue » de Sophie Davant, répond à nos questions

- PAR LAURENCE GUIDICELLI

Quel est l’intérêt de vendre ses objets aux enchères ?

Déjà, le commissair­e-priseur a le même intérêt que vous, celui de vendre l’objet que vous lui confiez le plus cher possible. La vente aux enchères permet une compétitio­n entre différents enchérisse­urs et le prix peut monter. Il y a aussi un prix de réserve, donc pas de mauvaise surprise. Ce qui est important également, c’est la communicat­ion qu’une maison de vente peut offrir à l’objet -on peut toucher notamment des acheteurs étrangers-, et de privilégie­r aussi les ventes spécialisé­es.

Comment savoir si l’on possède un trésor chez soi ?

Il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès d’un commissair­e-priseur. Que l’on ait un objet à 200 euros ou à 200 000 euros, l’estimation est gratuite et ne vous engage à rien. Cela permet d’être rapidement informé sur le bien que l’on souhaite vendre, sur sa valeur, son époque, en quoi il est fait… Savoir aussi si c’est un moment favorable pour le vendre, ou si, au contraire, il faut attendre encore un peu. Si besoin, le commissair­e-priseur peut également faire appel à différents experts pour évaluer l’objet. Le rendez-vous pour une expertise se prend par téléphone. Je reviens personnell­ement pour des journées d’expertises chez Millon Riviera à Nice les 26 et 27 février prochains. En moyenne, il faut compter un délai de deux mois pour que son lot soit vendu.

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Enora Alix, commissair­e-priseur chez Millon et pour l’émission « Affaire conclue » de Sophie Davant.

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