ANTIBES Une foire écolo pour apprendre à ne pas jeter
L’association Zéro déchet Antibes organisait une foire gratuite, hier dans la salle du 8-Mai. Pas d’achat ni de troc mais un seul objectif : rien n’est à jeter !
L’écologie s’inscrit de plus en plus au coeur des préoccupations. Notamment chez les jeunes générations. Avec son association Zéro déchet Antibes, créée l’été dernier, Céline Prévost organisait hier sa première Gratiferia. Soit, une foire gratuite si l’on traduit littéralement de l’espagnol au français. Un petit événement qui lui permet, à son échelle, de faire passer un message qui la suit au quotidien depuis bien des années déjà : comment vivre tout en générant le moins de déchets possibles.
Pas d’argent ni de troc à la gratiferia !
« Zéro déchet Antibes est une antenne locale de Zéro Waste France, qui est une association mondiale, explique la fondatrice de la petite structure locale. Nous avons organisé cette gratiferia dans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchets. C’est une sorte de vide-greniers solidaire, en fin de compte. Les gens viennent déposer ce dont ils ne veulent plus. Mais il n’y a aucune notion d’argent ni de troc. Aucun échange. Dans le même temps, on peut venir récupérer ce dont on a besoin. » Au départ organisé avec une inscription demandée au préalable, le succès du bouche à oreille est tel que les organisateurs ont mis les bouchées doubles, hier. Avec une vingtaine de tables pour disposer vêtements, jouets, livres… lavabos et tout autre objet encombrant également autorisé à être déposé, ce sont au moins deux cents personnes qui sont venus faire un tour dans la salle du 8-Mai. L’association espère ainsi renouveler l’expérience l’année prochaine, en mai ou en juin, pour la semaine du développement durable. Avec 25 membres aujourd’hui, l’association séduit en tout cas les Antibois. «J’ai découvert Zéro déchet France sur Facebook, confie Morgane Noël, membre de l’association. J’étais déjà dans la démarche de réduire mes déchets. Je me suis donc lancé pour donner un peu de mon temps bénévolement. C’est aussi une opportunité de rencontrer des personnes qui sont dans la même démarche, pour apprendre des astuces à mettre en place au quotidien et aller encore un peu plus loin. » Et, accessoirement, faire la promotion de ce « mode de vie » écolo.