LE PÉAGE DE L’A A ANTIBES SOUS TENSION
Les manifestants se sont une nouvelle fois mobilisés. À Antibes, notamment où la police a dû contenir des débordements
Une opération péage gratuit a été reconduite hier par les «gilets jaunes». En soirée, la police a fait face à des débordements liés à la présence d’éléments extérieurs aux manifestants.
Du matin au soir. Et du soir au matin. Les « gilets jaunes » ne lâchent pas. Hier, vers 10 heures, une poignée était déjà revenue aux abords du rond-point de Provence. Et même quand la pluie s’invitait, les manifestants restaient mobilisés. Ils étaient au moins une cinquantaine en fin de journée.
La fermeture de l’A est « une question de sécurité » pour la gendarmerie
À Antibes, leur objectif restait le même : obtenir la gratuité de l’A8. Les manifestants ont brièvement enlevé les barrières du péage au niveau du rond-point de Provence avant que les gendarmes ne reprennent rapidement la main. Ils ont ensuite escorté les « gilets jaunes » sur la grande barrière de péage entre Cannes et Nice. Comme avant-hier. Avec quatre voies balisées et donc gratuites pour les automobilistes. « C’est une question de sécurité, confie le commandant de la compagnie de gendarmerie de Cannes, Jean-Paul de Azevedo. C’est la raison pour laquelle nous fermons l’entrée de l’A8 au niveau du rond-point. Nous ne pouvons pas laisser les manifestants entrer sur l’autoroute à ce niveau car les voitures ont passé la grande barrière et accélèrent. Au niveau du péage, nous les avons encadrés pour des questions de sécurité. Mais c’est un endroit où les automobilistes décélèrent. » En fin de journée, un groupe de jeune en marge du mouvement s’en est pris aux forces de l’ordre. Deux individus ont été interpellés par la police.