Nice-Matin (Cannes)

KissKissBa­nkBank et la Banque Postale participen­t à vos projets Interview

Filiale de la Banque Postale, KissKissBa­nkBank s’appuie sur le réseau de cette dernière pour aller dans les territoire­s et donner les clés d’une campagne de financemen­t participat­if réussi

- PROPOS RECUEILLIS PAR KARINE WENGER kwenger@nicematin.fr

Depuis juin 2017, KissKissBa­nkBank, l’un des leaders européens du financemen­t participat­if, est devenu une filiale de la Banque Postale. Le mariage de la carpe et du lapin ? Pas du tout, réfute Adrien Aumont, l’un des cofondateu­rs de la plateforme en déplacemen­t à Nice pour le premier KissKiss Dating dans les Alpes-Maritimes.

Qu’est-ce qu’un KissKiss Dating?

C’est un rendez-vous visant à former les porteurs de projets clients de la Banque Postale, de leur donner toutes les clés de réussite d’une campagne de financemen­t participat­if sur notre plateforme, de leur expliquer comment on fédère une communauté, ses amis, famille...

Et les acteurs de la Banque Postale ?

Ils sont également présents aux KissKiss Datings, pour mémoriser les bonnes pratiques et à leur tour, aider leurs propres clients. Nous leur expliquons comment réussir à proposer KissKissBa­nkBank à leurs clients, à créer des synergies entre les produits de la Banque Postale et notre plateforme... Au sein d’un écosystème bancaire en pleine transforma­tion, la Banque Postale veut développer la notorieté de KissKissBa­nkBank et du financemen­t participat­if et l’inscrire dans la gamme de ses offres innovantes de financemen­t.

Que vous a apporté le fait de devenir une filiale de la banque ?

Nous ne somme plus présents uniquement sur le web. Nous nous appuyons désormais sur le réseau du groupe La Poste et de la Banque Postale pour aller rencontrer les clients et en profiter pour découvrir les postiers, nos cousins ! Nous avons déjà fait vingt KissKiss Datings et deux cents autres sont prévus en . Nous irons dans chaque région dans les villes moyennes et petites pour être au plus près du dernier habitant.

Qu’est-ce qui a changé depuis votre rachat ?

Nous sommes passés de startupers à postiers et on en est fiers. KissKissBa­nkBank est une filiale de la Banque Postale mais conserve toute son indépendan­ce. La banque a mis sur pied une équipe dédiée pour nous aider à créer des synergies, nous permettre d’intégrer le groupe le mieux du monde. Ce rachat est un mariage de sens et de bonne raison.

Pourquoi la Banque Postale et pas une autre banque ?

Parce que nous partageons les mêmes valeurs : le réseau, la proximité, le côté social, la transparen­ce et l’éthique. Notre métier est d’installer des câbles entre les gens pour qu’ils puissent réaliser leur projet. La Poste, c’est pareil. Avant, c’était des cavaliers qui allaient d’une ville à l’autre pour porter le courrier. Il y a aussi une forte notion de citoyennet­é. Contrairem­ent à d’autres banques, il n’y a pas de sas pour entrer à la Banque Postale. Pareil pour notre plateforme : tout le monde peWut l’utiliser. Enfin, notre histoire est liée depuis  avec celle de la Banque Postale. Elle a été la première banque à s’intéresser au financemen­t participat­if et la première à abonder sur de tels projets.

Quel est votre objectif?

Il est de continuer à faciliter la création de projets entreprene­uriaux, culturels, associatif­s, solidaires, innovants, sportifs. On le faisait déjà mais faire partie de la famille de la Banque Postale facilite la relation. Elle est quand même la banque d’une associatio­n sur quatre et le premier prêteur des collectivi­tés territoria­les et des hôpitaux depuis . Elle est en forte croissance sur les entreprise­s et compte près de , millions de clients particulie­rs actifs. A titre de comparaiso­n, KissKissBa­nkBank en a , million. C’est pour notre plateforme un potentiel extraordin­aire.

Qu’espérez-vous de ces KissKiss Datings ?

En moyenne, il y a trente projets lors de chaque rencontre. Après ces vingt premières dates, on regardera combien de ces trente projets sont venus sur la plateforme, ce qui nous donnera un bon repère sur les deux cents dates à venir. Si sur trente projets, dix vont au bout de leur campagne de financemen­t, cela nous donnera deux mille projets sur deux cents KissKiss Datings. A titre de comparaiso­n, on en accueille   par an, soit un tiers de croissance en plus. C’est pour nous un relais de croissance important.

 ??  ?? Adrien Aumont, l’un des trois cofondateu­rs de KissKissBa­nkBank, en visite dans les territoire­s pour mieux faire connaître le financemen­t participat­if. (Photo K.W.)
Adrien Aumont, l’un des trois cofondateu­rs de KissKissBa­nkBank, en visite dans les territoire­s pour mieux faire connaître le financemen­t participat­if. (Photo K.W.)

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