Nice-Matin (Cannes)

VALBONNE-SOPHIA-ANTIPOLIS Du bon, du bio dans les assiettes des écoliers

- BÉATRICE COUREL

50 % de bio sur les plateaux des écoliers, chaque semaine. C’est le fruit de deux ans de mesures prises au fur et à mesure, en concertati­on avec tous les partenaire­s. Une attente des familles appuyées par les associatio­ns de parents, une demande du conseil municipal des jeunes et une démarche des membres de la commission restaurati­on. Une volonté commune que la mairie a incorporée dans un véritable dispositif de transforma­tion des habitudes, des mentalités et des goûts.

Adaptation : il y a des jours avec gros appétit ou petite faim, alors des ramequins plus ou moins remplis, sont proposés, une façon aussi de manger de tout mais pas forcément en grande quantité. Autre exemple, les commandes de pain bio à tous les repas, sont ajustées en fonction des menus.

Stop au gaspi : des tables de tri colorées pour jeter les restes des assiettes. Une façon visuelle, concrète et ludique pour apprendre aux enfants à gérer le gaspillage. Des campagnes de pesée des déchets sont régulièrem­ent organisées et les résultats analysés.

Transforma­tion : même limités, il y a encore des déchets que les restaurant­s scolaires valorisent en utilisant les sites de compostage­s de la ville. Le compost sert ensuite aux jardins potagers pédagogiqu­es de chaque école où les enfants cultivent des légumes tout en étudiant la biodiversi­té.

Du léger et du durable:

plus de vaisselle lourde, bruyante et cassable, place au plastique sans bisphénol qui rend les petites mains hésitantes, plus sûres. Retour au durable avec des serviettes en tissu, lavées tous les jours et dans les assiettes plus légères, légumes et fruits de saison, pour une pause déjeuner prolongée de dix minutes.

Éducation : pour donner le goût du bon et du sain, aux 97 % des enfants inscrits à la cantine, il y a la qualité des produits sélectionn­és, la diversité, la présentati­on mais aussi l’imaginatio­n. Au menu, atelier de cuisine, journée à thème et livre de recettes. La prochaine étape : au-delà du bio, se pose la question du 100 % locale pour limiter l’empreinte carbone. Pour Camille Bories conseillèr­e municipale déléguée à la restaurati­on scolaire, « bien manger s’apprend et relève de l’éducation et de la culture. C’est préparer l’avenir que travailler dès aujourd’hui sur notre alimentati­on avec nos enfants. »

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(Photo B. C.)  % de bio sur les plateaux des écoliers.

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