Le film québécois traverse l’océan Atlantique
Jusqu’au 4 décembre, l’Olympia accueille, en partenariat avec Ciné Croisette, le 11e Festival du cinéma québécois. Premier lever de rideau, ce soir, à 19h15 avec Hochelaga, de François Girard
Aweille don’ à l’Olympia, – (allez tous à l’Olympia!) le cinéma de nos cousins de la Belle Province est à l’affiche à Cannes ! Sept films sont présentés en compétition. «On essaie de faire découvrir une cinématographie étrangère, avec des films basés sur l’humanisme et l’espoir. La création artistique fait partie de l’histoire et le cinéma permet de faire se rencontrer toutes les formes d’arts » explique Serge Basilewsky, président de Ciné Croisette. Le but, ici, est aussi de faire découvrir des films souvent noyés au beau milieu de la production canadienne anglophone.
Une identité culturelle forte
« Chaque année nous prenons connaissance, grâce à la Société de développement des entreprises culturelles québécoises, des films de la saison. On en visionne une vingtaine sur Viméo, en choisissant une identité culturelle assez forte. Ils sont choisis d’un commun accord avec Laetitia Mazeran (Les Arcades) et Thierry Colombani (L’Olympia). »
Les plus beaux films de l’année
Le but est de montrer les plus beaux films de l’année, dont deux de l’histoire du patrimoine du cinéma québécois en copies restaurées. Des films anciens qui ont été choisis par Luc Dionne, réalisateur et scénariste québécois de renom. « Notre but est d’offrir, aux spectateurs, des films qui permettent de faire connaissance avec le pays, parce qu’on estime que c’est un voyage dans cette contrée et le cinéma est le meilleur ambassadeur pour venir là ou est le spectateur », estime Serge Basilewsky. Pour le président de Ciné Croisette, un grand coup de coeur pour cette édition : Le violon rouge de François Girard «Un film intemporel, dont la musique nous transporte ! »