« Anin savait tout faire »
Christophe Hérelle, le défenseur central du Gym, s’est prêté au jeu de l’interview décalée
Principale qualité ?
La gentillesse.
Principal défaut ?
La timidité.
Un surnom ?
Chris.
Vous avez combien sur vous ?
Zéro euro. Même pas la carte bleue.
Twitter, Facebook, Snapchat ou Instagram ?
Snap. J’y tchate pas mal et j’y taille mes potes.
Si vous n’aviez pas été footballeur ?
J’avais fait des études en électricité mais ça ne me plaisait pas trop. En revanche, j’aimerais bien être recruteur après ma carrière, notamment pour donner plus de visibilité aux jeunes Antillais.
Style de musique ?
Le rap américain. Un groupe ? Migos.
Plat préféré ?
Le colombo, un plat antillais à base de riz et de poulet.
Surveillez-vous votre ligne ?
Toujours. J’avais un peu grossi quand ma femme était enceinte (il a un petit garçon de ans et demi, Ayden), depuis je fais attention. Je me permets un écart seulement une ou deux fois par mois.
Des manies ?
Pas vraiment. Enfin, si. Je rentre toujours pied droit sur le terrain. Le gauche, ça porte malheur. Et je fais le signe de croix.
Stade préféré ?
La Bombonera (le stade de Boca Juniors en Argentine) pour l’ambiance, les couleurs. Je compte bien y aller un de ces quatre. En France ? Esthétiquement, le stade de Lyon (Groupama Stadium) est très joli. L’Allianz est très beau aussi.
Une idole ?
David Beckham pour son élégance, sa précision et ses coups francs.
Le meilleur avec qui vous avez joué ?
Kevin Anin. J’ai joué avec lui avec la réserve de Sochaux. Il savait tout faire et faisait tout. Je suis toujours en contact avec lui. Il était meilleur que Marvin Martin et Boudebouz !
Le joueur le plus dur que vous avez rencontré ?
Thiago Silva est très dur sur l’homme. Un roc dans l’impact.
L’attaquant qui vous a causé le plus de problèmes ?
Alassane Plea. La saison passée avec Troyes à l’Allianz (défaite - du Gym), il m’avait fait beaucoup de mal. Il bouge beaucoup, garde bien la balle et frappe dans n’importe quelle position. Sa sélection chez les Bleus est méritée.
Les Bleus, un rêve ?
Pour tout joueur de foot français, c’est un rêve. Mais je n’y pense pas. Pour l’atteindre, il faut enchaîner les très bonnes prestations en club.
Les meilleurs défenseurs de L?
Thiago Silva et Marquinhos.
A Nice, qui est le plus drôle de l’effectif ?
Allan (Saint-Maximin). Sur Snapchat, il fait n’importe quoi. C’est un vrai comique.
Le plus costaud ?
JV (Makengo). Déjà sur le terrain, il est dur à bouger. Et torse nu, c’est un petit buffle.
Le plus technique ?
Moi. Non, je rigole ! C’est Pierre (Lees-Melou). Il est très propre, ne perd pas beaucoup de ballons. Pour moi, c’est ça la vraie technique.
Le plus endurant ?
Atal. Il est impressionnant.
Votre meilleur match ?
Mon premier en L avec Troyes contre Rennes (-). J’avais gagné tous mes duels et perdu très peu de ballons. J’étais dans l’équipe-type de L’Equipe avec la note de .
Vous regardez les notes dans les journaux alors...
Franchement non. Ou alors par hasard. Quand j’ai été dans l’équipe-type, ce sont des amis qui m’ont prévenu. Les notes, c’est subjectif. Je sais si j’ai fait un bon match ou un mauvais.
Votre plus mauvais match ?
Cette saison avec Nice contre Dijon (-). Devant la famille, j’avais trop voulu bien faire et j’étais passé complètement à côté.
Une équipe qui vous fait rêver ?
Petit, c’était Nice car je suis né ici et j’y suis resté jusqu’à mes ans. J’aime bien aussi Manchester United.
Un coach qui vous a marqué ?
Damien Ott à Colmar en National. Quand je suis arrivé, il était sceptique puis il m’a fait confiance à %. Ça m’a donné envie de tout donner à chaque match.
Le moment le plus dur de votre carrière ?
Quand j’étais au centre de formation de Sochaux. J’ai quitté les Antilles, ma famille, mes amis pour aller là-bas. Mais j’en veux aux dirigeants car ils ne m’ont pas respecté, ils ne se sont jamais intéressés à moi. Quand j’étais en prêt à Colmar, ils n’ont pris aucune nouvelle. Et financièrement, je me suis fait avoir. J’en avais marre, j’ai failli rentrer chez moi. Mais ma famille m’a dit de m’accrocher et j’ai bien fait. Le climat ? Non, ça ne me dérangeait pas car il y avait une bonne ambiance entre jeunes.
Le plus beau ?
La montée en L avec Troyes après les barrages contre Lorient. On est passé par toutes les émotions. Vous êtes déjà allé voir
jouer votre frère qui évolue à l’AS Moulins en district ?
Oui, plusieurs fois, il joue avec le frère de Malang (Sarr).
Question piège. Connaissez-vous le palmarès de l’OGC Nice ?
(Il rigole) Ah oui ! C’est une question piège ! (il réfléchit). Je vais dire quatre fois champion de France et vainqueur deux fois de la Coupe. Par contre, je ne peux pas vous dire les dates ! Christophe Herelle s’en est bien sorti. Le Gym a été 4 fois champion de France (51, 52, 56, 59) et 3 fois vainqueur de la Coupe (52, 54, 97).
‘‘Je
ne regarde pas les notes. Je sais si j’ai fait un bon match ou pas.”