— Un long combat de dix années —
: Jean-Pierre Leleux, sénateur-maire de Grasse, commence à réfléchir à une inscription des savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse au patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. Juillet : la Ville annonce vouloir déposer sa candidature. Le dossier est intitulé : « Les savoir-faire liés aux parfums en Pays de Grasse : la culture des plantes à parfum, la connaissance des matières premières et l’art de composer le parfum ». Août : l’association Patrimoine vivant du Pays de Grasse est lancée, présidée par Jean-Pierre Leleux. Octobre : l’association présente le dossier de candidature devant le ministère de la Culture et Jean Audouze, président de la Commission nationale française de l’Unesco. Avril : la candidature pour « les savoir-faire liés aux parfums en Pays de Grasse » est inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de la France, première étape avant l’Unesco. Septembre : une convention est adoptée en conseil municipal entre la Ville, la communauté d’agglomération (CAPG) et l’association Patrimoine vivant du Pays de Grasse, déterminant les moyens mis en oeuvre par les partenaires pour parvenir à l’obtention de la reconnaissance par l’Unesco. mars : dépôt du dossier de candidature entre les mains de l’Unesco par l’État français. : l’Unesco octroie son sésame « immatériel » à la France pour un autre projet : le carnaval de Granville. Ce qui retarde le dossier grassois. novembre : le Comité intergouvernemental de l’Unesco réuni depuis lundi à Port-Louis pour examiner la quarantaine de dossiers de candidatures au patrimoine culturel immatériel mondial, retient Grasse.