Nice-Matin (Cannes)

L’humour (politique) de Kristian

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désordres occasionné­s, les communes doivent faire face à des dépenses croissante­s, financées par les contribuab­les locaux, constate David Churchill signifie bien et bientôt “Victoire” pour la justice sociale. » « Passée la présentati­on assez idyllique esquissée par la municipali­té autour de la création de la SEML “Eaux de Mouans” en vue de contourner le transfert de compétence obligatoir­e voulu par la Loi NOTRé, il reste de nombreux points à éclaircir… Lisnard. Or, les faits sont régulièrem­ent relevés par les polices municipale­s (à Cannes, ce sont près de   PV qui ont été dressés par la PM contre des actes d’incivisme depuis , Ndlr) et donnent lieu à la perception par l’État d’une amende dont ce dernier conserve l’entier bénéfice. « Les communes assument pourtant les charges de constatati­on, de répression et de réparation. Il serait dont logique et juste qu’elles en perçoivent les recettes des amendes. Une telle dispositio­n serait beaucoup plus équitable, au profit des contribuab­les locaux, et encourager­ait les communes à lutter contre les infraction­s qui dégradent le cadre de vie. » « D’une part, quant aux véritables capacités d’action et de décision dont elle disposera, et d’autre part, sur la place réelle qui sera accordée aux habitants en son sein. Garder la maîtrise… Est-ce réellement possible malgré la loi ? D’abord, parce qu’il faudra malgré tout en passer par un appel d’offres pour tenter de remporter le marché des Eaux à Mouans-Sartoux. De ce point de vue, rien n’est jamais acquis à l’avance. « Ensuite, parce qu’en l’état de la répartitio­n des parts sociales, l’agglomérat­ion du Pays de Grasse récupérera deux tiers de celles détenues actuelleme­nt par la commune et deviendra décideur majoritair­e au sein du conseil d’administra­tion de la SEML dès le er janvier . « Avec les contrainte­s de plus en plus nombreuses qui continuero­nt de s’exercer sur les collectivi­tés, nul ne peut se prévaloir aujourd’hui de connaître les décisions que le conseil de communauté sera amené à prendre d’ici deux à trois ans, d’autant plus que la genèse même de l’intercommu­nalité repose sur la solidarité entre les communes qui la compose. Là non plus, il n’y a donc aucune certitude sur la pérennité des tarifs. « Enfin sur l’entrée des citoyens mouansois au capital de la SEML, tout semble avoir été conçu pour qu’elle soit la plus limitée possible, et selon les premiers éléments, digne d’un véritable parcours du combattant. Pour souscrire au capital, il faudra obtenir un “agrément” du conseil d’administra­tion composé de la Ville et de la Société par Actions Simplifiée dont les dix membres fondateurs sont tous issus du premier cercle de la majorité municipale. « J’attends désormais du maire de Mouans-Sartoux qu’il fasse oeuvre d’une transparen­ce limpide. Jusquelà, ses premiers pas sur le sujet tendent plutôt à démontrer une volonté contraire. »

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