« Présumé innocent »
Le père Jean-Marc Schoepff a confié sa défense à deux avocats du barreau de Nice. Ce mardi à Aix, Mes Jean-Christophe Petit et Cédric Porteron plaideront sa remise en liberté. « Nous avons fait appel pour que la cour se penche sur sa situation. Sa détention ne nous paraît pas justifiée et fondée », explique Me Petit, contacté hier. À ce stade, la défense « n’entend pas faire de déclaration sur le fond du dossier ». Me Petit s’en tient à rappeler que « beaucoup de faits sont prescrits. Nous réservons nos arguments juridiques et factuels au juge d’instruction. » L’avocat remarque toutefois que «des choses sont sorties, tant dans la presse que sur les réseaux sociaux, qui ne correspondent pas aux éléments du dossier. La défense va être très vigilante quant au respect du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence. » De son côté, l’évêché de Nice renvoie pour l’heure au récent communiqué de Mgr André Marceau. Sitôt révélée l’ouverture d’une information judiciaire, l’évêque avait suspendu le père Schoepff de ses fonctions de curé et nommé un administrateur paroissial. « Notre Église demeure atteinte et meurtrie par la gravité de cette affaire. Au-delà de la dimension judiciaire, je renouvelle aux personnes blessées par ces faits ma profonde compassion. »