Nice-Matin (Cannes)

Sécurité : des règles draconienn­es

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Nice, pourtant e ville de France, souffrait jusqu’en , d’un déficit d’essais de phase  qui sont pourtant le seul moyen, pour des malades en impasse thérapeuti­que, d’avoir accès à des molécules innovantes à des stades très préliminai­res de leur développem­ent. « Sinon, il faut attendre  ans entre la phase  et la commercial­isation du médicament », signale Dr Saada. Le temps, un luxe que ne peuvent pas s’offrir ces patients dont les mois sont souvent comptés. « Depuis , qui a vu l’ouverture de l’UPP au Centre Antoine Lacassagne et , le nombre de dossiers traités a été multiplié par », informe l’oncologue. Et c’est désormais l’ensemble des patients azuréens qui en tirent bénéfice : « Parmi les  dossiers traités en , /e seulement concernait des patients suivis hors du CAL. En , ils représente­nt  % des  patients qui ont bénéficié de ces essais précoces. » Si la plupart des patients qui participen­t à ces essais sont suivis en ambulatoir­e, les règles de sécurité sont draconienn­es. « Tout le personnel est formé aux phases précoces. Des accords ont par ailleurs été passés avec le CHU de Nice, afin de gérer la manifestat­ion éventuelle des toxicités ; des médecins spécialist­es d’organes (ophtalmolo­gues, cardiologu­es, etc.) sont prêts à intervenir à tout moment. » L’organisati­on mise en place à l’unité de phase précoce, son activité désormais régulière et sa reconnaiss­ance régionale et nationale sont autant d’atouts pour les patients de la région Paca-Est et de Corse. Forte de tout ceci, l’UPP du CAL a pu candidater pour le plus haut label de certificat­ion, le label « CLIP ». Dossier de candidatur­e très lourd, analyse par des experts européens… les résultats définitifs seront connus début .

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