Nice-Matin (Cannes)

Cannes : un réveil bien trop tardif

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Les journées se suivent et se ressemblen­t pour Cannes, qui compte désormais sept défaites en huit journées. Celle d’hier est logique si l’on se fie à l’inconstanc­e d’un collectif, souffrant d’un manque de cohésion qui ne lui permet pas d’être au niveau nécessaire pour exister en Ligue A. Face à des Corses bien plus stables et où la présence de six anciens dragons (Pujol, Exiga, Radic, Carle, Suljagic, Castard) donnait à ce match une connotatio­n particuliè­re, les Cannois n’ont existé qu’à travers quelques séquences dans les deux premières manches, notamment à travers une double série de trois points (136…13-9…20-12…20-15) au milieu du premier set, avant de craquer à nouveau dans le suivant (13-10…17-10). A la pause, Ajaccio semblait confortabl­ement installé pour finir cette soirée en trois sets, tandis que l’ensemble d’Arnaud Josserand faisait peine à voir (mis à part Ferens) à l’image de son pointu Hamzagic (4 points) totalement éteint. En dépit des apparences, Cannes, qui fit rentrer au centre D’Almeida, démontra qu’il n’avait pas l’intention de renoncer. Sa prise de risques au service porta très vite ses fruits, notamment lorsque son attaquant réceptionn­eur polonais Ferens aligna une impression­nante série de trois aces (9-11…9-14). Ajaccio ne pouvait que constater les dégâts (21-25). Moins efficace au service, la résistance de Cannes s’étiola au fil du dernier set, largement perdu (25-18).

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