Sophia Antipolis s’offre un logo pour fêter ses ans Ça buzze
Ce n’est qu’en juin prochain que l’on découvrira la nouvelle identité visuelle de la technopole. En attendant, voici le logo de la célébration des 50 ans conçu par Brandsilver
1969-2019. L’année prochaine, Sophia Antipolis aura un demi-siècle. À cette occasion, le Symisa avait lancé en août un appel d’offres national visant à revoir l’identité graphique et visuelle de la technopole. C’est à Brandsilver qu’a été confiée cette mission.
Double mission
Une double mission, précise Sophie Roux, cofondatrice avec Claude Gottlieb de l’agence azuréenne de branding et de création de marque. «La première concerne de la nouvelle identité graphique et l’univers visuel de la technopole qui ne sera dévoilée qu’en juin prochain et la seconde a trait au logo pour la célébration des 50 ans. » Motus et bouche cousue sur le logo de la technopole du futur: « Nous sommes en plein travail sur les fondamentaux et les ancrages de Sophia : audit, interviews, ateliers ! » En revanche, les deux dirigeants sont très prolixes sur celui de la célébration du cinquantenaire.
Coup de jeune
«Il s’agissait de piloter l’identité des 50 ans, sans introduire de rupture trop forte peu de temps avant le rebranding complet de la marque», rappelle Sophie Roux. Pour célébrer ce demi-siècle d’innovation et de développement qui sont partis du rêve d’un homme (le sénateur Pierre Laffitte, ndlr) et qui ont fait de Sophia Antipolis la première technopole d’Europe, «Nous avons préservé l’identité et l’ancrage géo-historique tout en insufflant énergie, jeunesse et détermination. » Les couleurs et les signaux forts comme la déesse Athena ont été conservés mais « Auparavant, elle regardait vers le bas; désormais, elle regarde vers la droite, vers le futur», explique Claude Gottlieb. Les caractères utilisés sont plus impactants, plus techno, plus futuristes. « Cela donne une impression de stabilité et de force, ajoute Sophie Roux, qui montre que la place de technopole de Sophia Antipolis est incontestable.» On n’en avait jamais douté.