C’EST PAR OÙ, LA SORTIE DE CRISE?
● Les lycéens dans la rue hier à Antibes (notre photo), Cannes, Grasse et des «gilets jaunes» toujours aussi déterminés.
● À l’initiative de Nice-Matin, rencontre hier entre manifestants et élus LREM azuréens : une heure de dialogue constructif.
Nice-Matin n’est pas Matignon. Et les quatre «gilets jaunes» azuréens n’avaient pas, hier matin, un chèque en blanc pour négocier avec les députés LREM des AlpesMaritimes (). Pendant plus d’une heure, pourtant, ces six personnes ont donné la preuve qu’un dialogue était possible. Certes, que ce soit sur les causes et les propositions de ce mouvement, ils n’étaient pas d’accord sur grand-chose. Mais ce pas grand-chose est l’amorce d’un début de sortie de crise, puisque des deux côtés de la table, personne n’a envie de revivre les scènes d’un Paris en flammes, d’un Arc de Triomphe vandalisé, des voitures de police retournées, des blessés mais aussi des victimes, souvent accidentelles, qui se multiplient ces dernières semaines. Rapprocher les points de vue pour aider le pays à se tirer de ce mauvais pas : c’est pour notre journal, une position assumée. 1. Alexandra Valetta-Ardisson (4e circonscription) et Cédric Roussel (3e circonscription). Loïc Dombreval (2e circonscription) était d’accord pour y participer mais n’a pu intégrer ce rendez-vous à son agenda.