Blocage total ou partiel de plus d’une centaine de lycées en France
Plus d’une centaine de lycées étaient bloqués, partiellement ou totalement, hier en France par un mouvement de protestation contre les réformes dans l’Education et en soutien parfois aux «gilets jaunes», selon les premiers chiffres du ministère de l’Education. Les mots d’ordre des syndicats lycéens (UNL, SGL, Fidl etc.) évoquent les réformes du bac et du lycée, ainsi que la plateforme d’accès aux études supérieures Parcoursup, qu’ils contestent. Le SGL évoque un « mouvement social de contestation (...) aux multiples revendications ». Dans un communiqué, ce syndicat réitère également «son soutien aux gilets jaunes pacifistes» et «déplore» les violences commises au cours du week-end dans le sillage de ce mouvement. Selon les premières remontées des rectorats, parmi les académies les plus touchées figurent celle de Toulouse (une quarantaine d’établissements perturbés) et Créteil (une vingtaine d’établissements). Une voiture a été incendiée près d’un lycée professionnel d’Aubervilliers (SeineSaint-Denis), à une station de métro de Paris, où des dizaines de jeunes s’étaient rassemblés. Ce véhicule a été incendié dans le quartier populaire de Quatre-Chemins, où un abribus a également été caillassé et près de jeunes avaient investi la rue, dont une poignée portait des gilets jaunes. Une voiture de police a eu une vitre brisée, les pompiers ont été caillassés. A Paris, il y a eu une dizaine de tentatives de blocages mais la plupart ont été levés rapidement, a-t-on indiqué au rectorat.